Une lampe de bureau vendue plus de 66 euros à l’administration alors qu’elle est disponible à moins de 30 euros (TTC) sur des sites marchands grand public, une ampoule en option à près de 50 euros, un canapé destiné à un lycée payé 3 fois plus cher que dans le commerce…
Chaque année, l’Etat achète des milliers d’articles dans des catalogues édités par des sociétés spécialisées comme Sordalab, Jeulin, Pierron ou encore l’Union des groupements d’achats publics (UGAP), la plus grosse centrale d’achat de la commande publique.
Cette commande publique correspond à l’ensemble des contrats conclus à titre onéreux par un acheteur public ou une autorité concédante ayant une mission de service public.
Selon Le Parisien, le total des achats effectués à ce titre représentait 155 milliards d’euros en 2023.
Un chiffrage très supérieur à celui d'une étude d'Intercommunalités de France et de la Banque des Territoires de septembre 2024, selon laquelle le montant de la commande publique s’est élevé à 89 milliards d’euros en 2023, soit une progression de 4 milliards d’euros par rapport à l’année 2022 (+ 4,4 %).
Les collectivités sont les premiers acheteurs publics. Leurs achats et ceux de leurs satellites regroupent 67 % de la commande publique, selon cette même étude.
Le problème, souligne le quotidien, est qu’une bonne partie de cet argent public est gaspillé, car les fournisseurs de l’Etat pratiquent des prix prohibitifs.
Si on fait exception des appels d’offres, quand ils ont besoin d’une armoire, de stylos, d’éléments de cuisine, de casques de chantier, d’un lave-vaisselle, de draps pour les Ehpad, de chaises d’attente pour les hôpitaux ou encore de tables d’opération... les fonctionnaires piochent dans ces catalogues pour dénicher les fournitures dont ils ont besoin.
Et il y a de quoi faire : les catalogues l’UGAP contiennent, par exemple, plus de 700 000 références !
Le trop plein de normes est en partie responsable de cette situation, car les 3 administrations achètent d’abord la sécurité juridique.
Le Parisien cite l’exemple du responsable d’un lycée expliquant que les produits achetés, par exemple un canapé, doivent répondre aux critères pointilleux des marchés publics.
Tout en sachant très bien que le prix demandé est 3 fois plus élevé qu’ailleurs, l’établissement a préféré s’approvisionner auprès d’un des fournisseurs adoubés par la puissance publique pour éviter de se faire taper sur les doigts en cas de problème, par exemple un sinistre.
Alors que l’exécutif s’apprête à pressurer les contribuables plus avant en 2025, des milliards d’euros d’économies sont à aller chercher dans ces achats.
Saisi de ce dossier, Bercy pourrait prendre des mesures touchant l’ensemble de la commande publique pour limiter cette casse financière à en croire Laurent Saint-Martin, le nouveau ministre des Comptes publics.
j'ai travaillé avec les hôpitaux et le directeur des achats avec lequel j'avais pour mission de réformer la procédure et de mettre en place une procédure informatique n'a pas jugé utile de poursuivre avec moi parce que je ne lui avais pas graissé la patte. Muté à Strasbourg, il a été mis en prison pour fraude.
Ayant travaillé avec le service d'achat de la fonction publique je voyais effectivement que les prix pratiqués étaient supérieurs au marché.
Un de mes amis ayant livré les pièces détachées à la marine s'est vu refuser ces pièces détachées. Après enquête il s'est aperçu que les pièces détachées livrées avaient été montées sur les avions.les acheteurs ont été sanctionnés.
Personne ne parle de l’énorme gaspillage des jeux olympiques, combien de milliards se sont envolés pour aboutir à un spectacle scandaleusement blasphématoire et l’expulsion des pauvres sans abris, et tous ça pour la gloriole mal placée de notre présumé président.
Combien d’hôpitaux aurions nous pu construire avec ces milliards ?
Amusez vous a compter les panneaux de signalisation sur nos routes..
Et les piquets sur les trottoirs pour dissuader les terroristes ou empêcher les stationnements, on 'e sait plus trop, et comparez les mêmes choses chez nos voisins européens, quelle gabegie, enfin ça fait vivre pas mal d'entreprises, et permet les remises de fin d'années....on n'est pas sorti du mur dans lequel on se trouve
Regardez les achats de pièces détachées pour l'Armée et là vous verrez des différences multipliées par 6 ou 10 pour l'aviation .
Dernièrement un acheteur du ministère a été viré car il a dénoncé un trafic .C'est pareil dans les mairies .
UGAP
Mais quelle arnaque
A croire que l'on passe des marchés uniquement avec des pompes à fric
L' évolution' de FD@ligne V2 est également d'une gabegie totale
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Commençons par réformer l'UGAP et quelques autres"centrales". Cela fermera la portes aux gabgies d'achats et aussi aux dépenses de fonctionnement des officines concernées
On pourrait aussi parler des choix des conseils généraux de régions quand il faut refaire une 4 voies routière. Plus de 2 millions d'euros le kilomètre, on marche sur la tête. Il est clair comme pour tout, que l'État et certaines institutions sont complètement déconnectés de la réalité. Mais c'est pas grave, c'est le français qui paie...en plus il passe à la casserole au péage autoroutier. C'est un scandale...
Le pire reste le salon des Maires là ou la chaleur des alcools favorise les signatures de toute et rien. Pour exemple les panneaux de vitesse, allez donc faire un tour dans les dépotoirs des communes vous y en trouverez des milliers, comme d'autres produits d'ailleurs. Mais le pire reste quand même la circulation de bus et de trains régionaux sans personne à bord ou au mieux 1 ou 2 personne ! Mais comme avait dit un Président d'un département "C'est aux écoles et aux entreprises de s'adapter aux horaires des bus" ! là on ne serait pas au 35 h mais aux 20 h au Bus
Oui en même temps ils font leurs courses
Si l'argent de l'Etat était mieux géré à tous les niveaux, c'est à dire si les donneurs d'ordre étaient responsables et comptables de leurs engagements financiers nous n'aurions pas atteint le déficit astronomique qui est le nôtre. Il existe un organe de contrôle : la Cour des Comptes dont on peut se demander à quoi elle sert effectivement. Ses rapports réguliers ne semblent guère gêner qui que ce soit.
Tous les fournisseurs de l'état se gavent, le fleuriste qui tous les jours apporte des fleurs à l'Elysée, le boulanger qui livre le pain, sa baguette n'est pas à 1 € ! et c'est comme ça à tous les niveaux.
Encore une aberration, directement liée à leurs compétences !
Même dans les appels d'offres signés notamment dans les fournitures de bureau et fournitures informatiques, les prix sont beaucoup trop élevés car les fournisseurs ont d énormes remises par les fabricants et celles-ci ne sont pas assez répercutées sur les offres. De plus, les choix sont trop larges pour une utilité de travail (casques haut de gamme qui servent plus au sport privé qu'au travail...)bref il faut mettre son nez là dedans et aussi sur les achats des établissements publics et général
Attention quand même aux raccourcis !
Le recours au catalogue UGAP s'est aussi de la facilité et aussi l'absence de compétences en marchés publics. Il est possible d'acheter des services et des fournitures sans mise en concurrence et sans publicité si l'achat est inférieur à 40 000 euros. Cela en fait des canapés !
Et la différence de prix, elle profite à qui ?
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