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Des partis sans partisans mais pas sans argent public

Écrit par Contribuables Associés
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Les formations politiques sont nourries à l’argent public.

 

Les aides directes aux partis politiques se subdivisent en deux « fractions ». La première fraction a été attribuée en fonction des résultats obtenus lors des législatives de juin 2017, diminuée d’une pénalité pour les partis n’ayant pas respecté la parité.

En France métropolitaine, cette aide concerne tout parti ayant présenté, dans au moins 50 circonscriptions, des candidats ayant obtenu au moins 1 % des suffrages exprimés.

La seconde fraction est attribuée en fonction du nombre de parlementaires ayant déclaré se rattacher à un parti.

Le parti le plus subventionné en 2018 est La République en marche, qui a reçu 22,5 millions d’euros d’aides publiques, devant Les Républicains (12,9) et le Parti socialiste (6,4).

Et pourtant, la seule source légitime de financement d’un parti devrait être les cotisations et les dons des militants et sympathisants. Idem pour les associations et les syndicats.

C’est ce que pensent les Français qui, dans un sondage IFOP / Les Enquêtes du contribuable d’avril 2014, se prononçaient à 83 % contre le financement public des partis politiques.

En Italie, le financement public des partis a été aboli en 2017. L’Allemagne ou le Royaume-Uni, quant à eux, favorisent les financements privés, ce qui allège d’autant le fardeau du contribuable.

(Article extrait du " Livre noir des gaspillages 2019 ") 

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Publié le mercredi, 25 mars 2020