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Agences publiques : des salaires qui peuvent dépasser 30 000 euros par mois

Écrit par Contribuables Associés

Le site Acteurs publics a pu consulter des données expurgées du rapport que l’Inspection générale des Finances a consacré aux agences publiques. Les jobs en or y pullulent…

 

Heureux comme le patron d’une agence publique : selon le site Acteurs Publics, cet univers para étatique est un paradis financier où le salaire du dirigeant le mieux payé frôle les 33.000 euros mensuels. 

33.000 euros c’est déjà beaucoup et c’est encore davantage quand on sait que c’est le contribuable qui paie !

Acteurs publics souligne que les informations sur les rémunérations pharaoniques des patrons d’agences publiques figuraient dans le rapport que l’Inspection générale des Finances vient de rendre à leur sujet, rapport dans lequel l’IGF préconise de nettoyer ces écuries d’Augias de la dépense publique.

Mais, ces informations ont été retirées de la version mise sur le net à la mi-septembre ainsi que 300 pages d’annexes.

Toujours selon Acteurs Publics, les agences parviennent à verser de telles rémunérations à leurs dirigeants grâce à une astuce administrative. Elle consiste à les recruter sous « détachement de contrats ».

Avec cette combine, ils échappent aux grilles tarifaires de la fonction publique et les arbres peuvent monter jusqu’au ciel.

Salaire moyen d’un patron d’agence publique : 10.000 €/mois

Lors de son audit, l’IGF aurait constaté que dans 240 agences inspectées le salaire annuel moyen des dirigeants atteignait 122.856 euros bruts, soit un peu plus de 10.000 euros bruts/mois. Les patrons les mieux lotis sont ceux dépendant des ministères de la Recherche, des Finances et de l’incontournable Culture.

Montant des appointements de ces baronnets de l’inutile : 32.980, 27.829 et 27.113 euros mensuels.

Bien alimentées par des fonds publics et des taxes affectées, les agences font fructifier leur trésorerie. Le fonds de roulement des 300 agences les plus importantes s’est ainsi arrondi de 27% en 5 ans pour passer de 8,3 à 10,5 md€.

Au sommet de ces grosses cagnottes on trouve le CNC. L’Etat vient d’y prélever 150 millions d’euros.

A l’avenir, il pourrait aussi se pencher sur le trésor de guerre d’agences comme Le Louvre, le fonds CMU ou encore l’INPI (l’Institut national de la propriété industrielle) dont le bas de laine est plein à craquer…

Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !

Publié le jeudi, 04 octobre 2012