La vénérable cité médiévale de Carcassonne, restaurée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, a subi les outrages des « anamorphoses » de l’artiste suisse Felice Varini, cinq mois durant en 2018. Coût : 250 000 euros
Le Centre des monuments nationaux avait invité le plasticien à commémorer à sa façon les 20 ans de l’inscription de la ville fortifiée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
L’« intervention », baptisée « Cercles concentriques excentriques », se voulait le récit de « l’aventure de la peinture qui joue avec l’architecture » ainsi que l’a expliqué Varini à Beaux Arts Magazine.
Dans les faits, le Suisse a peinturluré de cercles jaunes les remparts de la Cité.
Coût estimé : 250 000 euros, dont 50 000 euros via la Région Occitanie, selon Le Point. Le génie suisse a mal pris que l’on puisse évoquer le prix de son intervention : « Est-ce que l’on demande combien coûte une journée de bombardements en Syrie ? », a-t-il réagi...
Un délire d'artiste que nous avions dénoncé dans notre " Livre noir des gaspillages ".
Voilà qu'on apprend par La Dépêche.fr (13/11/19) qu' " un an après leur démontage, ces cercles concentriques ont laissé des traces " sur la pierre. Va-t-il falloir à nouveau débourser l'argent du contribuable pour effacer ces traces et l'offense faite à ce joyau architectural ?
Du grand n'importe quoi, une nouvelle fois, alors que la peinture de l'artiste a été commandée par des institutions (Les Monuments nationaux et le ministère de la Culture) qui sont censées avoir pour mission de protéger notre patrimoine...