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Corrèze : la gestion catastrophique du département de François Hollande

Écrit par Contribuables Associés
correze-la-gestion-catastrophique-du-departement-de-francois-hollande © Département de Corrèze

En trois années de gestion de François Hollande, la situation financière de ce département est devenue très critique. La dette par habitant est la plus importante de tous les départements et la dette totale a augmenté de 87 millions d'euros.

 

François Hollande a été élu, le 20 mars 2008, président du Conseil général de la Corrèze. En trois années de gestion (2008, 2009 et 2010), la situation financière du département est devenue très critique. 

Compte tenu de ces difficultés, l’État -et donc le contribuable- a apporté un soutien de 19 millions d’euros à ce département, en 2011.

Au cours de cette période, les dépenses de charges de personnel ont augmenté de 46 millions d’euros.

La dette par habitant (on compte 242 038 Corréziens) est la plus importante de tous les départements (1 428 euros en 2010, pour une moyenne nationale de 476 euros).

La dette totale a augmenté de 87 millions d’euros.

Voici quelques chiffres clefs 2010 / 2007.

  • ·Charges de personnel : + 54,95 %
  • ·Dépenses d’équipement directes : – 66.35 %
  • ·Subventions d’équipement versées : – 31.01 %
  • ·Capacité d’autofinancement pour remboursement des emprunts :  -33.04 %

Au 31.12.2010, pour le remboursement de la dette, il manquait en capacité d’autofinancement 2,4 millions d’euros.

  • ·Montant de la dette : + 33.81 %

Nombre d’années théorique de remboursement de la dette en 2007 : 9 années ; en 2010 : 18 années.

  • ·Trésorerie nette en fin d’exercice

Au 31.12.2007     Positive      12,593 millions d’euros

Au 31.12.2008     Positive      9,424 millions d’euros

Au 31.12.2009     Négative     – 7,891 millions d’euros

Au 31.12.2010     Négative     – 6,528 millions d’euros

Cette collectivité n’a plus depuis le 31.12.2009, un euro en disponibilité pour les dépenses courantes. Elle est en découvert permanent.

Les élus peuvent continuer de faire des largesses pour se faire élire, car en cas de difficultés, on matraque le contribuable national. Trop, c’est trop.

Claude Jaillet

Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !

Publié le mercredi, 29 février 2012