Télé publique : Gaspillages sur toutes les chaînes !

Écrit par Contribuables Associés
gaspillages-television-publique © DR

Imitons les Pays-Bas qui ont déjà supprimé la taxe audiovisuelle ou rejoignons l’Espagne, le Portugal et les États-Unis qui ne l’ont jamais connue… Les radios et les télévisions peuvent très bien être autonomes, et les programmes n’en seront pas moins bons.

 

Dans un rapport de 222 pages, les magistrats de la Cour des comptes viennent de sortir une charge virulente contre les gaspillages à France Télévisions.

Nos chaînes publiques d’information sont abreuvées d’argent public (près de 2,5 milliards d’euros par an) pour une programmation souvent bien décevante.

Les magistrats de la rue Cambon pointent notamment du doigt un absentéisme bien supérieur à celui du privé, des frais de taxis exorbitants (près de 2 millions d’euros en 2015), une rémunération excessive des cadres (547 salariés ont bénéficié en 2015 d’une rémunération de plus de 96 000 euros annuels brut, dont 191 d’une rémunération supérieure à 120 000 euros annuels brut) et des effectifs pléthoriques.

La seule issue à cette « impasse financière » est, selon les termes mêmes de la Cour des comptes, « une réduction significative des charges » avec « des actions nettement plus vigoureuses que celles entreprises jusqu’à présent ».

Récemment, on a eu droit à la réfection à 100 000 euros du bureau du président de Radio France, Mathieu Gallet, mais aussi les frais de taxis de l’ancienne directrice de l’INA Agnès Saal … payés par les contribuables.

Après la très coûteuse chaîne France 24, une énième chaîne d’info publique a débarqué sur la TNT depuis fin août. Dénommée Franceinfo (comme la radio publique), son seul logo aurait coûté 500 000 euros.

France 2, France 3 (et ses 24 antennes régionales), France 4, France Ô, Arte, TV5 Monde, France 24, Euronews, Africanews, réseau Outre-Mer : la télévision payée par nos impôts fourmille de chaînes et de programmes.

Contribuables Associés interpelle les élus depuis des années à ce sujet : a-t-on besoin d’autant de chaînes de télévisions publiques, financées par nos impôts ?

Savez-vous que France Ô ne dépasse qu’à peine les 0,5% de part de marché : soit entre zéro et quelques centaines de téléspectateurs par émission ? L’Etat gaspille annuellement 30 millions d’euros pour le budget de France Ô, soit l’impôt sur le revenu de plus de 7 000 familles.

Aucune presse n’est libre si elle vit au crochet de l’Etat. Comme le dit le proverbe, « le chien ne mord jamais la main qui la nourrit » : une télé archi-subventionnée, n’est pas une télé libre de critiquer…

Publié le lundi, 31 octobre 2016

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