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Élections législatives : un scrutin capital pour les contribuables

Écrit par Contribuables Associés
Élections législatives : un scrutin capital pour les contribuables

La nouvelle majorité issue des législatives devra engager une réduction massive des dépenses publiques pour rétablir la situation de nos finances et restaurer la compétitivité de notre économie.

 

Les élections des 11 et 18 juin sont déterminantes. Le gouvernement post-législatives aura, devant lui, un chantier majeur, celui de la diminution des dépenses publiques.

Avec une dette de près de 2 200 milliards d’euros – qui augmente de 1 560 euros par seconde ! – (soit plus de 32 000 euros par habitant, nouveaux-nés compris), un déficit public de 3,3 % du PIB, des dépenses publiques qui représentent 56,2 % du PIB en 2016 et près de 8 millions d’emplois publics et parapublics, la France agonise sous l’obésité de sa sphère publique.

Il est urgent de réformer l’État en profondeur, en le recentrant sur ses missions essentielles, de réduire le nombre de fonctionnaires et d’alléger significativement le millefeuille territorial.

Depuis quarante ans, plus de la moitié de la richesse nationale créée par les Français est confisquée pour régler la facture publique.

Depuis plus de trente ans, les Français travaillent plus d’un jour sur deux pour l’État (207 jours en 2016), et rien que pour lui.

Il revient au Parlement d’engager la réduction massive des dépenses publiques pour rétablir la situation de nos finances et restaurer la compétitivité de notre économie. À lui de contredire le proverbe persan selon lequel « le mensonge qui fait du bien vaut mieux que la vérité qui fait du mal ».

La politique économique suivie depuis 40 ans a consisté à augmenter à la fois les déficits, la dette et les prélèvements obligatoires. Trop de dépenses publiques, c’est trop d’impôts, trop de déficits, trop de dette et trop de chômeurs. Cette situation n’est plus tenable. Il faut remettre de l’ordre dans les finances publiques.

N’en doutons pas, ce sont bel et bien le quinquennat et la législature de la dernière chance.

Un député, à quoi ça sert ?

L’Assemblée nationale a plusieurs fonctions : représenter le peuple français, voter la loi, contrôler l’action du gouvernement mais aussi, depuis 1999, évaluer les politiques publiques et l’efficacité de la dépense publique.

La mission d’évaluation et de contrôle (MEC) est chargée de « contrôler l’utilisation des deniers publics ». La mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale (MECSS) a pour but de « vérifier l’application des lois de financement de la sécurité sociale et de procéder à l’évaluation de toute question relative aux finances de la Sécurité sociale ».

Cependant, les membres de la MEC disposent de trop peu de moyens pour mettre en œuvre un contrôle réellement efficace des dépenses publiques. A contrario, le National Audit Office britannique, créé en 1983, compte près de 800 collaborateurs.

L’Argus des députés

L’Argus des députés est l’outil de veille législative de Contribuables Associés. Pour l’ensemble de la législature 2012-2017, nous avons noté les députés en fonction de leur soutien public à des propositions de loi visant à diminuer les dépenses publiques et les impôts, ainsi que de leur implication dans les réunions de travail organisées par Contribuables Associés. Avant d’aller voter, consultez la cote de votre député sur le site de l’Argus des députés. .

À l’Assemblée nationale depuis 2002

Les majorités défilent, les têtes changent, mais depuis 15 ans  à l’Assemblée, nous défendons les contribuables face à l’ensemble des lobbys souhaitant toujours plus de dépenses publiques : syndicats, représentants d’intérêts particuliers, grands groupes…

Au-delà de nos rencontres individuelles avec les députés, nous avons organisé, au sein de à l’Assemblée, 48 « Rendez-Vous Parlementaires du Contribuable » qui sont de véritables réunions de travail autour des élus. Nous y invitons des experts et des représentants de la société civile qui viennent apporter aux députés une autre vision de la gestion de l’argent public.

Après ces discussions, vient le temps de l’élaboration avec les députés de propositions de loi. Nous avons fait déposer ou soutenu 45 propositions de loi depuis 2002. Même si nous regrettons, bien sûr, que toutes n’aient pas abouti, elles ont contribué à alimenter le débat public et ont permis d’affirmer la présence des Contribuables Associés auprès des députés.

 

Publié le vendredi, 09 juin 2017