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Scandaleux ! Un restaurateur FLINGUÉ par la bureaucratie française ! [Vidéo]

Écrit par Contribuables Associés
restaurateur-taxes-administration-bureaucratie-covid © Contribuables Associés

Interview d'Olivier, un restaurateur qui se retrouve paralysé par l'absurdité administrative du système français. En plein milieu d'une crise que personne n'a vu venir, ce restaurateur n'est pas autorisé à récupérer de l'argent que l'État lui doit.

Contribuables Associés est allé interviewer un restaurateur d'Île-de-France.

Le restaurant "Victor et Germaine", situé à Bourg-la-Reine, propose de la cuisine entièrement faite maison, végétarienne, et à base de produits frais cuisinés le jour même. Ce détail a de l'importance, car en période de couvre-feu, le gouvernement a régulièrement émis des instructions le jour même pour le lendemain.

Pour un restaurateur, cela conduit à un dilemme :

Acheter des ingrédients pour le lendemain, et risquer de les gaspiller ?
Ne rien acheter, et risquer une pénurie, si jamais le gouvernement, dans son auguste clémence, décide finalement de ne pas exiger la fermeture de l'établissement ?

De la même manière, puisque le gouvernement donne des ordres qui doivent prendre effet parfois largement plus vite que les pré-avis prévus par la loi, les employeurs ont parfois été mis dans une situation délicate vis-à-vis de leurs employés.

Ce fut le cas d'Olivier, mais vous allez voir que les facéties gouvernementales liées au couvre-feu sont bien peu de choses en comparaison de l'absurdité bureaucratique, largement amplifiée par les exigences du second confinement.

Olivier nous explique que l'État français lui doit 10 000 (oui, dix mille !) euros de TVA, ce qui lui permettrait de survivre à la crise COVID...

Problème : l'État ne veut pas rendre cette TVA simplement parce qu'au moment de choisir le délai de remboursement, Olivier n'avait pas prévu la crise !

Olivier doit donc prendre un prêt, certes garanti par l'État, sur lequel il paiera des intérêts. Le prêt étant accordé par une banque dont l'État est actionnaire, Olivier a légitimement l'impression d'être le dindon de la farce (pas mal, pour un restaurateur végétarien !).

Mais ce n'est pas tout : l'un des employés du restaurant a appris qu'il était cas-contact pour le COVID-19...

Cela arrive à tout le monde, le seul problème est que la procédure pour prévenir les personnes qui ne sont PAS infectées est diablement lente : en effet, l'État prévient sous 48 heures lorsque vous êtes malade, mais peut prendre plusieurs semaines pour vous envoyer les résultats négatifs de votre test, au motif qu'il faut prioriser l'information des malades...

Il est certes louable d'aider les malades à se confiner pour ne contaminer personne, mais pendant ce temps là, alors qu'il suffirait d'envoyer un email ou un courrier, Olivier doit assurer tout seul, sans son employé, la gestion du restaurant.

Mais le calvaire du restaurateur ne s'arrête pas là !

Lorsqu'il a pensé à mettre en chômage partiel ses employés, Olivier s'est rendu compte qu'il allait néanmoins devoir payer les obligatoires cotisations à l'URSSAF... Et oui, même en étant fermé, il faudrait payer...

Alors notre restaurateur serre les dents, et se bat courageusement contre la crise ET contre la bureaucratie...

Pour nos lecteurs et lectrices qui n'ont aucune idée de l'entreprenariat, sachez qu'en France, l'entrepreneur paye les mêmes cotisations que ses salariés lorsqu'il perçoit un salaire mensuel, mais n'a droit à aucune allocation chômage si jamais il fait faillite.

Eh bien, de nombreux entrepreneurs, comme Olivier, ont appris que le chômage partiel n'était pas non plus pour eux, car les gérants d'entreprise n'y ont pas droit !

Une facture d'électricité de 2 400 euros au lieu de 240 !

Il en reste un peu, on vous le sert quand même ? La bureaucratie est aussi généreuse que les portions du restaurant d'Olivier : au moment de payer la facture d'EDF, il reçoit une note de 2 400 euros... pour 6 mois ! Six mois, dont certains sans ouverture...

Quand il appelle le service client d'ENEDIS, Olivier découvre avec stupeur qu'il a consommé environ 40 euros par mois... Mais alors, par quelle étrange sorcellerie une telle somme peut-elle s'expliquer ?

Olivier apprendra que c'est une estimation d'office, et on lui signale qu'il est obligé de payer, mais qu'il aura un avoir, ou peut-être un remboursement en septembre 2021... (Un peu comme sa TVA, en fait : son commerce a cent fois le temps de mourir d'asphyxie entretemps).

S'il veut continuer à avoir accès à l'électricité, notre restaurateur est donc contraint, là encore, de plier face à l'État...

La bureaucratie du deuxième confinement n'en finit pas de tirer les entrepreneurs vers le bas, et le pire, d'autres sont dans une situation pire encore que les restaurateurs...

Alors la prochaine fois que vous entendrez le gouvernement justifier la hausse d'impôts par une crise que tout le monde a subi de plein fouet, demandez-vous quelle part de cette crise aurait pu être évitée, si jamais nos dirigeants avaient été contrôlés par un système leur faisant payer les conséquences de leurs actes...

C'est justement le propos de notre pétition : la crise COVID rend plus que jamais urgente les mesures qui empêcheraient notre gouvernement de traiter l'argent de nos impôts à la légère.

Bureaucratie : la suradministration nous coûte 97 milliards d’euros par an !

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Publié le lundi, 16 novembre 2020