La pression fiscale : la grande inquiétude des Français

Écrit par Contribuables Associés
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Notre combat est celui qui préoccupe le plus les français ! Pour 49% d’entre eux, soit un français sur deux, « la fiscalité est aujourd’hui vécue comme la menace essentielle sur le pouvoir d’achat. » Le sentiment général dans le pays est que tant la justice fiscale que la justice sociale sont tombées dans les oubliettes. Le sondage ViaVoice, demandé par BPCE – “Les Echos” – France Info, publié le 25 avril 2013, révèlent les sombres inquiétudes des français et des contribuables un an après l’arrivée de François Hollande au pouvoir.

 

« Le changement c’est maintenant » : tout le monde se souvient du slogan du candidat François Hollande. Ceux qui sont allés à ses meetings se souviennent aussi de cette musique pop qui précédait toutes les interventions et qui se voulait entraînante et festive. Aujourd’hui, le changement a fait place à la continuité avec la présidence précédente en ceci que l’Etat est toujours aussi vorace en impôt et la musique pop a fait place à une marche funèbre.

Ni justice fiscale, ni justice sociale                                                     

Il faut arrêter avec ces notions qui trompent les contribuables et les français en général. Elles sont de même nature que la fameuse « fracture sociale » de Jacques Chirac : ce sont des fantasmes de politiciens ou d’économistes universitaires qui n’ont jamais fait de business de leur vie. D’ailleurs, les citoyens « normaux », les Français, les ont jetés aux orties. Malgré tous les qualificatifs de « justice », de « générosité », de « solidarité » donné par tous nos gouvernants qui ont tenté de justifier la politique de hausses des impôts pour 2013 et 2014, personne ne s’est laissé prendre au jeu. Résultat : selon le sondage ViaVoice, 49% des ménages sont très inquiets de la dépense qui va leur être imposé via impôts et taxes en tout genre.

Et personne ne s’y trompe. Le sondage révèle ce que beaucoup savent depuis longtemps. Les français pensent que parmi ceux qui perdent le plus d’argent et de pouvoir d’achat, ce sont les classes moyennes qui se retrouvent en première ligne à 53%. Comme d’habitude : ni assez riches pour défiscaliser, ni assez pauvres pour être assistés, les classes moyennes sont les vaches à lait de l’Etat. On le sait, on le répète, mais jamais aucun responsable politique n’a eu le courage d’en tirer les conséquences.

Autres catégories qui perdent du pouvoir d’achat : à 32% ce sont les retraités, à 29% ce sont les smicards, et, c’est intéressant de le noter, à 23% ce sont tous les français. Tous les français ! Et ce ne sont pas les aides sociales qui règleront le problème car jamais une aide sociale n’a sorti quelqu’un de la précarité ni même redonné de dignité à quiconque !

Moins d’impôts, c’est plus de dignité humaine

La seule vraie justice fiscale est celle qui ponctionne le moins possible les revenus du travailleur, du salarié, de l’entrepreneur, afin de leur laisser leur argent pour qu’ils l’utilisent comme ils l’entendent. Ils ne sont pas frappé d’idiotisme : ils n’ont pas besoin de l’Etat, de François Hollande, de Jean-Marc Ayrault, de Pierre Moscovici ou d’autres ministres pour leur dire où sont leurs intérêts personnels ou comment ils doivent gérer leur protection santé, leurs assurances, leurs retraites. En d’autres termes plus clairs, personne n’a besoin de l’Etat-providence et de son système de redistribution des richesses.

Il est faux de croire que le système de redistribution, qui est appliquée aujourd’hui et qui conditionne toute la fiscalité française, est juste : « quand une portion de richesses passe de celui qui l’a acquise, sans son consentement et sans compensation, à celui qui ne l’a pas créée, que ce soit par force ou par ruse, je dis qu’il y a atteinte à la Propriété, qu’il y a Spoliation », écrit l’économiste Frédéric Bastiat. Mieux vaut laisser son argent au travailleur pour qu’il décide lui-même de sa protection sociale, de sa retraite, de la manière dont il veut gérer son argent, s’il veut faire confiance à l’Etat ou à des organismes privés. Il peut en effet vouloir faire confiance à l’Etat, mais il faut que ce soit le résultat d’un choix individuel et non d’une obligation qui détruit la souveraineté individuelle et donc toute notion justice.

En attendant qu’un jour cette solution de bon sens atteigne enfin le pouvoir exécutif, il est de notre devoir de continuer le combat, afin que, contre l’oppression fiscale de l’Etat, soit opposée la pression des contribuables.

Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !

Publié le jeudi, 25 avril 2013

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