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Ussel, capitale corrézienne du gaspillage de l'argent public

Écrit par Henri Dumaine
médiathèque-Ussel © capture d'écran tf1info.fr

Ussel, ville de 10 000 habitants est contrainte de raser une médiathèque édifiée il y a seulement 20 ans. Coût de l’ardoise : au moins 3 millions d’euros.

C’est un des plus grands plantages architecturaux jamais enregistré. Il ne concerne, ni Paris, ni Londres, Ni New York, mais Ussel, la deuxième sous-préfecture de Corrèze.

Fuites d’eau, gouffre énergétique, travaux de réparation à répétition, la médiathèque d’Ussel va être rasée 22 ans après sa construction (2001).

« On se croirait en plein Virgin Mégastore sur les Champs-Élysées !", s’enthousiasmait l’un des lecteurs du quotidien La Montagne lors de l’inauguration de ce bâtiment futuriste.

Il ignorait que cette médiathèque allait alors se transformer en gouffre financier, car son toit, en forme de livre ouvert, ne permet pas de l’étancher. Elle prend l’eau.

Les premières infiltrations sont apparues 10 ans après son achèvement.

Depuis, elles n’ont jamais cessé. On compte aujourd’hui une vingtaine d’infiltrations permanentes. Les problèmes d’humidité et de de ventilation ont dégradé la qualité à un point qu’il est déconseillé de rester plus d’une heure dans certaines salles, affirme un Ussellois interviewé par TF1 !

A l'origine de ce projet, une erreur rédhibitoire ?

L'architecte de la médiathèque, André Jalicon, pourtant installé à Clermont-Ferrand, aurait utilisé des matériaux inadaptés au climat de la Haute-Corrèze qui se situe en 2022 à la 27e position du classement des départements les plus pluvieux.

[Mise à jour 13.12.2023] : Une mise en cause que conteste vigoureusement l'architecte André Jalicon (lire son droit de réponse ci-après).

Au fil du temps, les dégradations causées par ces prises d’eau ont provoqué de tels dégâts que le bâtiment est devenu impraticable.

La situation aurait été aggravée par des glissements de terrain sans doute imprévisibles à l'époque. Ils ont provoqué des fissures.

Au final, la sécurité du personnel et celle des visiteurs n'étant plus assurée, le bâtiment de 1 500 mètres carrés va être démoli, livré aux pelleteuses.

Médiathèque d'Ussel : un coût faramineux

Le coût de ce revers architectural restera gravé dans la mémoire de tous les Usselois : si on ajoute aux 2,5 millions d'euros de la construction, les 183 000 d'euros de travaux effectués durant les 10 dernières années pour consolider le bâtiment, on s’approche des 3 millions d’euros.

S’y ajoutera la facture liée à la démolition et la construction d’une nouvelle médiathèque, déjà au programme.

Seule perspective positive : Christophe Arfeuillère, le maire LR de la commune – laquelle reçoit une note de 6,4 / 20 au chapitre « Dépenses » dans la dernière édition de l’Argus des communes de Contribuables Associés - a promis de ne pas augmenter les impôts locaux.

Droit de réponse d'André Jalicon 

Note d’information sur la Médiathèque d’Ussel
Ce que vous devez savoir.

Vous avez été interpellés par les articles et reportages concernant les désordres sur la Médiathèque.

Suite au flot d’accusations et de mensonges inacceptables que j’ai subi, je tiens à rétablir la vérité car mon honneur est profondément entaché.

J’ai construit des centaines de bâtiments publics et toujours en collaboration avec des ingénieurs spécialisés, en structures béton, acier, bois, en traitement d’air, chauffage, climatisation, électricité.
et aussi avec un géotechnicien pour définir le niveau d’assise des fondations et un contrôleur technique qui est chargé de vérifier toutes les normes et tous les produits mis en œuvre.
Rien n’est fait sans études précises et certifiées.

Lors de ma visite du bâtiment le 26 avril 2023, j’ai découvert, de très graves dysfonctionnements, et il est permis de s’interroger sur les qualités de gestionnaire de Haute Corrèze Communauté :

- qui n’a même pas compris l’UTILITE du matériel d’introduction d’air neuf…
- qui a mis en danger d’ASPHIXIE les personnels, les usagers et les enfants…
- qui a cumulé les NEGLIGENCES inadmissibles dans l’entretien du bâtiment…
- avec pour conséquences : le POURRISSEMENT des locaux, et des dégâts considérables….

Sans parler des mensonges,…insinuations…supputations…intentionnelles sans doute ???..ou pas ? tendant à discréditer le travail de l’architecte et a occulté les carences dans l’entretien.

 

Dans un courrier du 27 mars 2023, Haute Corrèze Communauté relate que, « dès 2007, les premières malformations se manifestent : vitrages embués, fuites d’eau sur les collections, la banque d’accueil, les 2 halls » ( déjà, quand on dit : vitrages embués,… on pense aussitôt à manque de ventilation et non pas à fuite). N’importe quel gestionnaire concerné se serait interrogé

 

Devant ces faits :

− Est-ce que Haute Corrèze Communauté a pris conseils auprès des services techniques de la Mairie qui maitrisaient très bien la technique du renouvellement d’air et de la bonne gestion ?
− Est-ce que Haute Corrèze Communauté a consulté les plans et les notices techniques sur ce sujet ? (Non ils les avaient perdus !)
− Est-ce qu’ils ont constaté que l’eau ruisselait …même quand il ne pleuvait pas ?
− Est-ce qu’ils ont ressenti une atmosphère confinée ?
− Est-ce qu’ils n’ont pas eu l’idée de s’adresser à des professionnels comme « Cofely »qui intervient pour l’hôpital !!!
− Est-ce qu’ils voulaient faire des économies ?...

Cela dénote déjà le peu d’intérêt porté à la gestion du bâtiment …et pire encore : !!!

Est-ce que Haute Corrèze Communauté, depuis 2007, s’est aperçu que le bâtiment ne possédait aucune fenêtre, donc qu’il n’avait aucune entrée d’air pour apporter de l’oxygène aux personnels et usagers et donc également qu’il n’y avait aucune possibilité de ventiler les locaux pour faire évacuer la vapeur d’eau produite par les personnes présentes. ???

 

De par cette contrainte, j’ai dû créer un bâtiment très particulier, exceptionnel, unique, qui ne se gère pas comme un bâtiment ordinaire, il n’y en a pas de semblable en Corrèze, sauf les salles d’opérations des Hôpitaux, les salles blanches des laboratoires etc…et comme on vit naturellement sans se poser de question, on imagine mal les conditions de la vie « sous cloche » …

Mais si le bâtiment est totalement hermétique, par où rentre l’air pour que les personnels et usagers puissent RESPIRER ?
Est-ce que le Président Pierre Chevalier si prompt à critiquer, s’est posé cette question ? et si l’architecte est traité, par lui, d’incompétent … , on peut se demander s’il a, lui,… les compétences intellectuelles … pour comprendre … réfléchir … et … gérer ???

Pourtant chacun sait, qu’un être humain, pour vivre, a besoin d’oxygène qu’il puise dans l’air et qu’il rejette du gaz carbonique et de la vapeur d’eau .

Pour infos :

 Le volume d’air neuf minimum à apporter par personne est de 10 à 15 m3/heure
 Le volume de CO2 émis par personne est de 30 g/heure
 Le volume de vapeur d’eau émis par personne est de 0.5 l/heure

Ainsi :
 40 personnes dans la salle de réunion vaporisent en 1 heure l’équivalent de 2 litres d’eau, donc, en 8 heures, elles vaporisent 16 litres d’eau.
 100 personnes dans la grande salle émettront en 8 heures 40 litres d’eau
 Pour l’ensemble de la médiathèque, les utilisateurs émettent par jour 50 à 60 litres d’eau et ce répété jour après jours c’est énorme …

 Cette vapeur d’eau doit être évacuée immédiatement sinon elle va migrer sur les parois extérieures « plus froides » pour se condenser.

Comme on ne pouvait pas ouvrir les fenêtres, il n’y avait pas d’autre solution que de créer un « courant d’air MECANIQUE maîtrisé ».et avec une technique toute simple (mais encore faut-il penser à s’en servir !!!)

 

Pour donner une image simple pour Pierre Chevalier et ses services techniques :

C’est comme une chambre à air percée, d’un côté la pompe à vélo pousse l’air dans la chambre à air qui se dégonfle par le trou.
Mais si on pompe en continu, la chambre à air reste gonflée car elle est en surpression même si de l’air s’échappe naturellement par le trou (c’est ainsi que le système doit fonctionner)
Par contre, si on ne pompe pas, la chambre à air reste vide et il n’y a pas d’air qui sort par le trou.( et c’est la gestion catastrophique actuelle )

QUELLE N’A PAS ETE MA STUPEUR, , lors de ma visite du 26 Avril dernier, en écoutant M. Bellessort me décrire l’utilisation du traitement d’air … qui … pour lui, se résumait à chauffer la pièce avec l’aérotherme.et il ne savait même pas qu’il y avait des conduits qui amenaient l’air neuf dans chaque pièce, ni l’existence de la centrale d’air pourtant bien visible en terrasse. et là,… j’ai compris d’où provenait ce désastre…

En utilisant l’aérotherme, sans faire entrer d’air, il prive d’oxygène les occupants, se contente de chauffer l’air de la pièce sans le renouveler et d’agiter la vapeur d’eau émise par les occupants qui n’est jamais évacuée.
C’est comme si on avait mis une bouilloire sur le feu dans une cuisine porte et fenêtres totalement fermés et ce pendant des heures, des jours, des mois, des années…je vous laisse imaginer quel état on aurait retrouvé les murs, les plafonds et les sols…. de la cuisine !!!. et c’est ce qui s’est passé.
Ceci explique que les murs soient gorgés d’eau, les peintures des murs et plafonds écaillées dans toutes les pièces, les parements bois ruisselants et les sols décollés (je rappelle 16 litres d’eau par jour pour la salle Datheil et 60 litres d’eau par jour , (4 sceaux d’eau) pour la médiathèque). Comme cette vapeur d’eau doit bien passer quelque part, et, comme de telles quantités produisent une condensation extrême, celle-ci ne peut pas être absorbée, elle ruisselle sur les murs et goutte des plafonds et de la voûte comme « s’il y avait des fuites partout »….

 

Alors, quand sur la vidéo de TF1, on voit le représentant de Haute Corrèze Communauté déclarer :

« On ne peut plus se servir de la salle de réunion car au bout d’une heure, on est obligé de sortir, l’air est tellement humide … »

au bout d’une heure, les gens sont obligés de sortir car il n’y a plus

d’oxygène,

et ils respirent

leur propre vapeur d’eau.

 

PIERRE CHEVALIER EST LE SEUL RESPONSABLE de CE DESASTRE.

 Il a été incapable de se servir de l’installation spécifique et performante mise à sa disposition,
 Il a laissé les personnels et usagers privés d’oxygène et mis en danger d’asphyxie,
 Il a laissé, tous les occupants, même les tout petits dans une atmosphère de confinement propice à la propagation des maladies (ou sont mis en application les consignes répétées de ventiler les pièces, a-t-il ouvert les fenêtres ? non, car il n’y en a pas).a t’il procédé à la ventilation mécanique des locaux.. Non, il ne savait même pas qu’elle existait..…

 

Et Pierre Chevalier a l’outrecuidance de mettre l’architecte à la vindicte populaire, pour masquer son incompétence ...

Et ce n’est pas tout ! …

Car examinons l’état du zinc tant décrié….

Je me suis longuement interrogé, certes il peut y avoir des problèmes, mais à ce point, c’était incompréhensible.

En fait, toute cette vapeur d’eau en excès (je rappelle environ 60 litres d’eau par jour) portée par l’air chaud traverse les plafonds (en plaques de plâtre perforées) situés sous les toitures zinc, va migrer sur le zinc froid en hiver pour s’y condenser. Cette eau coule sur la volige en bois qui va gonfler, se déformer… et ensuite cette volige va être soumise à de fortes chaleurs au printemps et l’été et va sécher en se rétractant , mais les déformations subies ainsi que les pointes qui ont suivies le gonflement du bois ne vont pas suivre le mouvement inverse, elles ne redescendront pas, elles vont restent en l’air et frotter sur le zinc jusqu’à le percer.

Là encore, c’est bien la non-utilisation de la centrale d’air qui a amené cet excès considérable et anormal de vapeur d’eau qui a pourri le zinc comme elle a pourri le bâtiment.

 

Les autres mensonges, insinuations, suspicions – volontaires sans doute ou pas ?

1. « Les pentes des toits en zinc de « ce fameux livre ouvert, » qui ne seraient pas adaptées à la région »
Les normes sont de 5 % minimum et la réalisation est à 17 %. Cette mise en œuvre a été validée par le bureau de contrôle.

2. « Le zinc ne serait pas adapté à la région »

Le zinc est agréé du bord de mer jusqu’à 3.500 m d’altitude. Normes DTU, AFNOR etc…, et cette prescription a été validée par le bureau de contrôle.

3. « Le zinc est percé à de nombreux endroits »

Les surfaces couvertes en zinc ne représentent que 30 % de la surface couverte .donc il ne peut pas y avoir de l’eau partout ???et s’il y a des fuites dans les toits en zinc, celles-ci mouillent, créent une gêne évidente, mais l’eau sèche vite, ce qui n’est pas le cas de la condensation qui s’accumule et ne sèche jamais.

On vient de l’analyser précédemment, C’EST L’EXCES DE VAPEUR D’EAU QUI A PROVOQUE LA DETERIORATION DU ZINC (incompétence de Haute Corrèze Communauté).

4. « Fuite en plafond bois du hall Bourbounoux placé sous une fausse verrière »
, voire plus

Une vitre cassée en mille morceaux par une pierre, depuis au moins 10 années et non remplacée.

Quand on montre « sur la vidéo » cette fuite, quelqu’un aurait pu et dû, depuis 10 ans, monter sur la verrière pour voir ce qui se passait !!! Moi je l’ai vu en 1 seconde.


5. « Fuites au-dessus des blocs toilettes »

Ce n’est pas sous le toit en zinc mais sous une petite terrasse étanchée. Ces fuites existent, vraisemblablement depuis des années, vu l’état des murs dégoulinants et les traces de moisissures sur les plafonds.
Il est impensable que la Haute Corrèze Communauté n’est pas mandaté quelqu’un qui soit capable de faire une réparation durable sur une terrasse qui ne fait même pas 10 m2, alors que l’eau coule sur l’armoire électrique. ?
C’est de l’inconscience (volontaire ou non ?)

6. « Aspects extérieurs »

Le bâtiment est dans un état de saleté invraisemblable, j’ai cru que j’arrivais sur un bâtiment en ruine…abandonné depuis des années.
Comment pouvait-on recevoir du public dans un tel état de saleté. C’est une honte

 Les livres en béton blanc sont recouverts de mousses et lichens,
 Les rives des toits dégoulinantes de pollution,
 Les vitres, on ne voit plus à travers et les brises soleils en aluminium « dégueulasses » avec des lichens et de la mousse (je n’avais jamais vu cela)
 L’intérieur est dans un état encore pire,… tout est pourri

7. « Une fissure dans un vieux mur » qui n’avait été conservé que pour garder la limite de propriété

« Le bâtiment s’écroule », M. Chevalier est connaisseur !!!
S’il avait regardé le dossier, il aurait trouvé une lettre de la Mairie d’Ussel datée du 19 juillet 1999 qui demandait de bien noter sur les comptes rendus l’existence de cette fissure. Donc elle existait avant le début des travaux et il venait …opportunément de la découvrir !!! Comme c’est bizarre !!!

Et, s’il avait regardé les plans, il aurait vu que ce mur était doublé pour une structure en béton, et qu’il n’avait aucune fonction, juste d’avoir été là pour marquer la limite contestée à l’époque…

8. « Le bâtiment s’enfonce »

Encore des supputations malsaines, pour insinuer le doute sur l’architecte qui a pourtant une bonne notoriété par de belles réalisations, entre ..la Corrèze,… le Puy de Dôme, , la Haute- Loire
, l’Allier … Poitiers … Angers… Laval... Orléans… Paris, ( je suis même le seul et unique architecte, depuis 1870, à avoir été retenu -sur concours-, pour construire dans le bois de Boulogne.)…

Ainsi, accompagné d’une ’équipe d’ingénieurs compétents, de géotechnicien et d’un bureau de contrôle etc je me serais fourvoyé, à USSEL, en plus, dans mon pays de naissance, à négliger les fondations, mais porter des accusations aussi immondes, Monsieur Chevalier, vous vous croyez ou ??? on n’est pas dans une république bananière , tout ne vous ai pas permis !!!…un peu de décence, un peu de respect et un peu d’éducation S V P.

Vous avez aussi évoqué « la sécheresse » , puis que le bâtiment était appuyé sur d’anciennes fondations et ,maintenant, il y aurait un glissement de terrain,… mais arrêtez vos délires.., vous n’y connaissez rien, vous discréditez la parole publique, ..et la presse rapporte encore toutes vos élucubrations….mais malgré toutes les fausses informations, dénigrements et autres.. .vous ne ferez plus démolir cette belle réalisation que vous avez saccagé.

Et si vous aviez eu la moindre connaissance de ce bâtiment, que vous êtes censé gérer,

vous auriez dû savoir qu’il est fondé sur 78 colonnes en béton qui descendent à 8.50 m de profondeur pour s’ancrer dans LE GRANIT., et le granit, ça ne s’enfonce pas , ça ne sèche pas et ça ne glisse pas.!

9. « L’architecte n’aurait pas mis de ventilation pour le vide sanitaire »

Bien sûr que si ! Les regards étaient incorporés dans une bande de galets qui assuraient aussi l’assainissement des pieds de murs …
Tout a été démoli par Haute Corrèze Communauté pour les remplacer par une bande de béton.
Il faut maintenant tout démolir et tout refaire.

10. « La médiathèque prend l’eau de partout»,

 SI 30% des surfaces couvertes sont sous les couvertures en zinc qui fuient
( le fameux livre ouvert)
 Si le reste, 70% , constitué par la salle de réunion, la salle des petits sont situés sous des terrasses parfaitement étanches (comme je l’ai constaté)..et que la partie centrale avec la voûte est elle aussi étanche…

ALORS D’OU VIENT l’eau qui a imbibé, les murs, les plafonds, les parements bois, les sols DANS TOUS LES LOCAUX ? mais forcement de la CONDENSATION.

11. « Le coût de cette incompétence

Refaire tous les locaux dégradés, les murs, les plafonds, les parements bois, les peintures, les sols, les ventilations à recréer, les machineries à remettre en état, les dégâts sur le zinc …la facture se chiffre en milliers d’euros, de l’ordre de 400.000 € et 500.000 € à charge de la collectivité ou de Pierre CHEVALIER… ???..

 

Publié le vendredi, 14 avril 2023

13 Commentaires

  • Lien vers le commentaire jamas jeudi, 04 mai 2023 Posté par jamas

    Pour poursuivre sur le propos de fabrice :
    Le premier responsable des dérives publiques en matière de bâtiments publics est il l'architecte ou l'élu ?
    C'est un jury qui choisit les projets retenus dans le cadre d'une consultation publique et d'un appel à projets ; lequel jury comporte des élus et des professionnels de la construction, dont bien souvent l'ABF représenté au passage. Je n'ai jamais fait partie de ce type d'instance décisionnaire mais j'imagine que les élus décisionnaires ont les yeux qui brillent comme des lucioles quand ils voient affiché un projet magistral ou pharaonique, susceptible de mettre en valeur leur action à la tête de la collectivité demanderesse et ainsi faire leur publicité. Après, combien tout ça coûte ? c'est souvent secondaire ; les impôts et les dettes publiques sont là pour y pourvoir. On se définit des besoins et les impôts doivent suivre, c'est bien connu. Ch. de Gaulle lui même ne disait il pas : l'intendance suivra ?
    En résumé l'architecte pour gagner le concours en met plein la vue, notamment dans les espaces de service bien au large comme je l'ai évoqué précédemment et bien remplis de vitrages partout (reconnaissons que la plupart du temps ça donne des architectures assez époustouflantes). Et l'élu ouvre des yeux ronds comme des billes en se disant intérieurement : voilà, avec ça, je vais en mettre plein la vue à mes électeurs... et ma ré-élection va être assurée.
    Seul hic au tableau : nos taux d'imposition et nos dettes publiques qui supportent au final l'affaire.
    En gonflant d'année et année !

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  • Lien vers le commentaire fabrice samedi, 22 avril 2023 Posté par fabrice

    Petit clin d'oeil à théobald, effectivement qu'il faut respecter l'environnement et les styles environnants. C'est en général ce qui est préconisé dans les PLU. Dans le cas d'USSEL, on peut voir sur la photo qu'il y a autour des maisons contemporaines sans grand intérêts architectural. On ne voit pas de bâtements de caractères ou ayant une architecture monumentale. On peut dans ce cas donner aux projets des formes et des couleurs nouvelles, tout en respectant les normes, surtout en respectant les normes de construction. Une toitutr en tuiles i=ou en ardoises n'est pas obligatoire, une terrasse peut être utilisée, mais avec des matériaux adequates. Dans le cas d'USSEL cela n'a semble-t-ils pas été fait. Il y a aussi le savoir-faire de l'entreprise, le professionnalisme, un bon professionnel doit pourvoir dire non à l'architecte et au maitre d'ouvrage en expliquant pourquoi, les risques de sinistres par exemple. Mais nous rencontrons de plus en plus d'entreprises qui se conformesnt aux ordres et qui souvent n'ont pas les compétences pour exécuter certaines techniques. Les malfaçons sont en augmentation constantes dans le bâtiment, tout cela à cause des prix serrés, du manque de compétences des intervenants, sans oublier les détournements d'argent de la parts des politiques qui sont monnaie courante et qui nuient à la qualité de l'ouvrage et des matériaux. J'ai pu voir une fois un pot de vins de plusieurs dizaines de milliers d'euros versés pour aider une campagne électorale. Pour verser cest argent l'entreprise a supprimé des travaux et notamment uje VMC. résultat des moisissures à répétition et des élus qui ensuite se plaignent de ces moisissures et menace l'entreprise, alors qu'ils sont les premiers responsables. C'est la France !

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  • Lien vers le commentaire jamas vendredi, 21 avril 2023 Posté par jamas

    Il y a certainement eu un bureau de contrôle technique pour vérifier la conformité technique des travaux relativement aux DTU, et notamment la toiture en zinc à joints debout si je vois bien sur la photo.
    Cela étant, au delà des travaux en eux mêmes, il y a le cout de fonctionnement annuel de tous ces bâtiments publics (médiathèques, piscines, salles polyvalentes en tous genres, aménagements extérieurs, etc.). Equipements bien souvent, soit surdimensionnés, soit sous utilisés avec des espaces de transit et circulations démentielles, façon hall de gare, comme c'est le cas pour les hôpitaux publics.
    Au final, avec cette folie des grandeurs des élus, on arrive en France à 56 % de dépenses publiques sur PIB. Avec des prélèvements obligatoire arrêtés à 46 %. Soit un delta de 10 points couvert par les recettes propres ... mais aussi par les dettes qu'on refile aux suivants pour combler la différence.
    A bien y réfléchir la démolition n'est pas forcément le pire des remède. Après coup, le cout de fonctionnement tombe à zéro.

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  • Lien vers le commentaire fabrice vendredi, 21 avril 2023 Posté par fabrice

    Etancher ou étanchéifier ? Le premier dans le cas qui nous concerne, la construction, c'est le fait d'empêcher l'eau de couler, de s'infiltrer, le verbe est donc approprié. Dans le cas de "étancher sa soif", le verbe prend un autre sens, il veut dire apaiser, assouvir, le verbe étancher a plusieurs sens. Etanchéifier, c'est rendre étanche, on peut aussi l'employer dans la construction comme étancher. Dans d'autres cas, comme celui d'une montre par exemple, on dira " une montre étanche" et non "une montre étanchéifiée". Cela se comprend car pour une montre étanche on empêche bien l'eau de pénétrer dans la montre. Pour que la montre soit étancéifiée, il faudrait la rendre étanche un peu comme si elle était recouverte d'une étanchéité, de l'asphalte par exemple.
    L'essentiel reste que les 2 verbes peuvent être employés en termes de contruction, l'étanchéité empêche l'eau de s'infiltrer, elle rend étanche l'ouvrage.

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  • Lien vers le commentaire coco vendredi, 21 avril 2023 Posté par coco

    bien sur l architecte doit au moins rembourser ses honoraires!!!

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  • Lien vers le commentaire François JACQUEL vendredi, 21 avril 2023 Posté par François JACQUEL

    N'est-ce pas la Corrèze dont 2 Présidents du Conseil général devinrent célèbres en finissant les carrière politique à l'Élysée, le premier en allant tâter le c*l des vaches aux Salons de l'Agriculture et le second en laissant derrière lui un pays aussi endetté que son département ?

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  • Lien vers le commentaire François THEOBALD vendredi, 21 avril 2023 Posté par François THEOBALD

    La norme architecturale de base devrait être : respecter l'environnement architectural du voisinage et s'inspirer des techniques de construction des maisons alentour pour que les projets nouveaux se fondent dans les viles au lieu de jurer dans le paysage. il est clair que la France est un pays en général assez pluvieux, où les toitures devraient être des plans de tuiles, ardoises ou tôles (genre "bac-acier" ou zinc) qui sont les plus faciles à réparer en cas d'incident ou de fuite. De plus pour les grands bâtiments il faut ménager un espace de circulation entre le dernier niveau utile et la toiture qui couvre le tout afin de pouvoir surveiller l'étanchéité.

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  • Lien vers le commentaire j.M. Durand jeudi, 20 avril 2023 Posté par j.M. Durand

    la France des "Elites"
    C'est comme sur un champ de bataille : Un seul général on a une chance sur deux de gagner. Mais avec deux généraux on a la certitude de perdre...
    Les Elites devraient aller une fois "au charbon" pour être enfin réalistes...

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  • Lien vers le commentaire COLLINE jeudi, 20 avril 2023 Posté par COLLINE

    C'est la France des loisirs !! On a construit des médiathèques, des piscines, des salles de spectacles ou de sport........ mais on n'a pas assez d'argent pour payer correctement les profs, les aides soigantes, les infirmières. De plus on n'a pas investi dans l'industrie pour créer des entreprises et fabriquer des médicaments, des armements .... Je croyais pourtant que gouverner c'était prévoir !!

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  • Lien vers le commentaire fabrice jeudi, 20 avril 2023 Posté par fabrice

    Il faudrait que l'architecte ANDRE JALICON soit interdit d'exercer ! Quand un médecin se trompe il est radié, ce devrait être pareil pour ce type. Il semble que les problèmes sont vite arrivés, il faut alors demander à l'architecte de faire jouer son assurance et s'il y a fautes et que l'assureance refuse d'indemniser, on saisie tous les biens de l'escroc, car des erreurs pareilles de la part d'un architecte relèvent de l'escroquerie.

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