Jean-Baptiste Leon : « La France est devenue la patrie des mille et une allocs » [Entretien pour Livre noir]

Écrit par Contribuables Associés
jean-baptiste-leon-argent-public © Capture d'écran Livrenoir.fr

Jean-Baptiste Leon, directeur des publications de Contribuables Associés, répond à Livre noir dans un entretien sur la situation économique de la France.

"La France est devenue le nombril de la miséricorde universelle, la patrie des mille et une allocs. L’État materne les Français et les autres…

Résultat, l’État-Providence nous coûte « un pognon de dingue » pour reprendre l’expression du Président Macron à propos des minima sociaux.

L’État-Nounou vit clairement au-dessus de nos moyens.

Oui, c’est bien cet État-Providence, qui prétend s’occuper de tout (et souvent mal) et de tout le monde qui vaut à la France le record des dépenses publiques (34,7 % du PIB en 1960 contre 58,3 % en 2022), des prélèvements obligatoires (30,3 % du PIB en 1960 contre 45,4 % en 2022) et des réglementations arbitraires.

Les Français sont agonis d’impôts pour financer des services publics qui ne sont plus au niveau.

Pour sauver ce qui peut encore l’être, il faut revoir le périmètre d’action de la sphère publique, l’État doit se concentrer sur l’essentiel (à savoir les missions régaliennes) et faire le tri dans les dépenses sociales."

Entretien à retrouver ici

Publié le mercredi, 17 janvier 2024

1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire jamas mardi, 23 janvier 2024 Posté par jamas

    On ne peut qu'être d'accord avec J.B. Léon.
    Je profite de ce sujet pour dire qu'effectivement E. Macron est encore pire que ses prédécesseurs comme le dit J.B. Léon. Et E. Macron est un banquier qui en principe devrait savoir aligner les chiffres !
    Sa plus grosse erreur : le ''quoi qu'il en coûte '', suite au COVID. Une ineptie que j'ai dénoncé à l'époque sur le site de C.A., le lendemain même de son annonce, en mars 2020 je crois. Enfermer les gens, mettre à l'arrêt l'économie française qui fait rentrer l'argent dans les caisses publiques d'un coté, et de l'autre emprunter des centaines de milliards pour compenser et faire vivre les gens malgré eux, quelle ineptie ! La double peine. On n'avait pas les moyens de cela.
    Les français en se côtoyant s'auto immunisaient face à cette grosse grippe. A la rigueur restreindre l'activité des plus faibles et stop. Les suédois ont appliqué cette politique. Résultat : pas plus de morts en Suède qu'en France, dans un pays certes moins peuplé mais plus froid.
    Mais il fallait faire ''du théâtre'', frimer à la télé avec une formule choc.

    Rapporter

Laissez un commentaire

Assurez-vous d'entrer toutes les informations requises, indiquées par un astérisque (*). Le code HTML n'est pas autorisé.

Votre adresse email ne sera pas affichée sur notre site Internet.