Jean-Baptiste Leon

Jean-Baptiste Leon

Les élections législatives approchent à grands pas. Les 1er et 2nd tour vont avoir lieu les 12 et 19 juin prochains. Découvrez les bons et les mauvais élèves de l’Assemblée !

Contribuables Associés fait pression sur chaque élu pour la réduction des dépenses publiques et des impôts.

C'est pourquoi notre association a mis au point un outil unique en France : l’Argus des députés.

Depuis 20 ans, notre association évalue les initiatives des députés de nature à améliorer la situation des finances du pays et des contribuables en France.

Notre Argus permet de se faire une idée de l’activité législative des députés qui se sont engagés (ou pas) pour la réduction des dépenses publiques et des impôts.

Les critères sont simples, et ils n’ont rien à voir avec des engagements politiciens.

Contribuables Associés, note les 577 députés en fonction de leur soutien public à des propositions de loi visant à diminuer les dépenses publiques et les impôts.

La note des députés est également fonction de leur implication dans les réunions de travail organisées à l’Assemblée nationale par Contribuables Associés avec les députés, des experts et des représentants de la société civile.

Pour les cinq années de la législature 2017 – 2022, notre Argus des députés prend en compte 19 propositions de loi et de résolution proposées ou soutenues par Contribuables Associés, et 14 Réunions de travail à l’Assemblée nationale organisées par Contribuables Associés.

Avant d’aller voter, consultez la note de votre député dans notre palmarès !
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19 propositions de loi et de résolution portées par Contribuables Associés



Pour supprimer le droit de partage
25 janvier 2022
Proposition de loi n° 4951 de M. Éric Pauget visant à supprimer le droit de partage et à alléger les taxes pesant sur les successions.
Cosignée par 35 députés

Pour évaluer les coûts de la politique de la ville
5 mai 2021
Proposition de résolution n° 4140 de M. Pierre Cordier tendant à la création d’une commission d’enquête sur le coût et les résultats de la politique de la ville.
Cosignée par 47 députés

Pour diminuer les droits de succession et de donation
9 mars 2021
Proposition de loi n° 3962 de M. Dino Cinieri visant à alléger la fiscalité applicable aux successions et aux donations afin de faciliter la transmission de patrimoine aux jeunes générations.
Cosignée par 40 députés

Pour donner le sens des réalités aux membres des cabinets ministériels
14 décembre 2020
Proposition de loi n° 3673 de Mme Valérie Beauvais visant à rendre obligatoire la présence au sein des cabinets ministériels d’au moins un quart de conseillers justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins trois années dans une entreprise privée.
Cosignée par 31 députés

Pour désendetter la France
10 décembre 2020
Proposition de résolution n° 3655 de M. Dino Cinieri invitant le Gouvernement à présenter au Parlement, avant le
30 juin 2021, un plan quinquennal de désendettement public.
Cosignée par 43 députés

Pour faire toute la lumière sur la dette de la France
1er décembre 2020
Proposition de résolution n° 3628 de M. Philippe Meyer appelant à un débat national sur le niveau de la dette publique, son évolution et les moyens de la réduire.
Cosignée par 42 députés

Pour en finir avec les détournements de l’allocation de rentrée scolaire
28 juillet 2020
Proposition de loi n°3260 de M. Pierre Cordier visant à verser l’allocation de rentrée scolaire sous forme d’un titre spécial de paiement.
Cosignée par 38 députés

Pour faire toute la lumière sur les fraudes sociales
23 décembre 2019
Proposition de résolution n° 2546 de Mme Josiane Corneloup tendant à la création d’une commission d’enquête sur l’ampleur, le coût et les causes de la fraude aux prestations sociales.
Cosignée par 38 députés

Pour évaluer le coût des fraudes sociales
5 décembre 2019
Proposition de résolution n° 2486 de M. Jean-Pierre Door invitant le gouvernement à commander un audit indépendant afin de procéder à une évaluation robuste et objective du coût de la fraude aux prestations sociales.
Cosignée par 43 députés

Pour donner le sens des réalités aux élèves de l’ENA
6 novembre 2019
Proposition de loi n° 2378 de M. Nicolas Forissier visant à obliger les étudiants de l’École nationale d’administration à effectuer un stage en entreprise au sein d’une petite et moyenne entreprise pour une durée de quatre mois.
Cosignée par 32 députés

Pour en finir avec les déficits de l’État
31 juillet 2019
Proposition de loi constitutionnelle n°2196 de Mme Marie-Christine Dalloz visant à garantir le retour à l’équilibre budgétaire.
Cosignée par 49 députés

Pour en finir avec l’opacité des subventions aux associations
10 avril 2019
Proposition de loi n° 1866 de M. Jean- Louis Thiériot visant à garantir une réelle transparence dans l’attribution des subventions publiques aux associations.
Cosignée par 37 députés

Pour réduire les salaires dans la haute administration
7 novembre 2018
Proposition de loi n° 1998 de M. Patrice Verchère visant à plafonner la rémunération des présidents des autorités administratives indépendantes.
Cosignée par 35 députés

Pour réduire la rémunération des anciens Présidents
7 novembre 2018
Proposition de loi n° 1383 de M. Franck Marlin visant à plafonner la rémunération des anciens présidents de la République.
Cosignée par 17 députés

Pour en finir avec les gaspillages dans les chantiers publics
7 novembre 2018
Proposition de loi n°4951 de M. Philippe Vigier visant à la création d’une commission d’enquête sur les dépassements budgétaires des chantiers publics.
Cosignée par 32 députés

Pour supprimer l’impôt sur la fortune immobilière
11 avril 2018
Proposition de loi n° 868 de M. Patrick Hetzel visant à supprimer l’impôt sur la fortune immobilière.
Cosignée par 31 députés

Pour rendre du pouvoir d’achat aux Français
21 mars 2018
Proposition de loi n°796 de M. Éric Pauget visant à exclure de la base d’imposition de la taxe sur la valeur ajoutée les impôts, taxes et prélèvements obligatoires applicables à la fourniture d’électricité, de gaz et d’eau.
Cosignée par 44 députés

Pour réformer la fonction publique
21 mars 2018
Proposition de loi n°794 de M. Dino Cinieri visant à réserver le statut de la fonction publique aux agents exerçant une fonction régalienne.
Cosignée par 9 députés

Pour faciliter la vie des contribuables
3 novembre 2017
Proposition de loi n°352 de M. Pierre Cordier visant à permettre aux personnes âgées d’au moins soixante-dix ans et aux personnes en situation de handicap de déclarer leurs revenus via les formulaires au format « papier » et à payer leurs impôts par chèque.
Cosignée par 39 députés



14 Rendez-Vous Parlementaires organisés par Contribuables Associés



• 15 février 2022 Quels contrôles pour la dépense publique ?
• 7 décembre 2021 Les frais de succession, un impôt sur la mort
• 5 octobre 2021 Dépenses publiques : la fin de l’argent magique ?
• 15 juin 2021 Lutte contre la fraude sociale : un enjeu majeur en termes de réduction des dépenses publiques
• 4 mai 2021 Politique de la ville : des milliards d’argent public, pour quels résultats ?
• 22 septembre 2020 Effet de serre et effets pervers pour les contribuables : débat sur la justification de la lutte contre le réchauffement
• 28 janvier 2020 Chantiers publics : en finir avec les dépassements budgétaires !
• 26 novembre 2019 Éoliennes : un business écologique contestable payé par les contribuables
• 2 juillet 2019 Lutte contre la fraude sociale
• 12 mars 2019 Grand Débat : trop de dépenses publiques, c’est trop d’impôts
• 6 novembre 2018 Réduire les dépenses publiques : un impératif absolu !
• 27 juin 2018 Le consentement à l’impôt
• 18 avril 2018 Pour une réforme des droits de succession !
• 15 novembre 2017 Réduire les dépenses de l’État de 50 milliards d’euros dès maintenant, c’est possible


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Entretien avec Xavier Fontanet, essayiste, professeur affilié à HEC, ancien directeur général de Bénéteau et ex-PDG d’Essilor. Cet entretien a eu lieu avant la campagne présidentielle 2022.

 

→ L’Etat a dépensé sans compter durant la crise sanitaire. Pensez-vous qu’un retour de bâton fiscal soit à craindre après la présidentielle d’avril 2022 ?

J’ignore qui sera élu et il est trop tôt pour savoir à quelle sauce les contribuables seront mangés. Ce qui est sûr, c’est que la dette française est proche de 115% du PIB. Ce niveau pourrait encore monter.

Pour rentrer dans les clous, la seule solution est de réduire la dépense publique, et notamment les dépenses sociales qui sont en train de dévorer le pays.

L’Etat devrait aussi vendre les actifs qu’il détient et que l’on peut évaluer à environ 1 000 milliards d’euros. D’autres pays l’ont fait avant nous.

Par exemple, la Nouvelle-Zélande qui a vendu son palais présidentiel et privatisé sa Sécurité sociale.

Les sommes tirées de cette vente ont été utilisées pour renflouer le pays.

La France pourrait envoyer un signal fort à la population en vendant l’Elysée ou la Joconde.

La valeur du portefeuille de participation de l’Etat dans les entreprises s’élevait à 125 miliards d'euros au 30 juin dernier. Elles doivent être cédées au mieux du marché.

→ Quel serait le message envoyé avec la vente de l’Elysée ou de la Joconde ?

Un message simple et clair : « Nous n’avons plus un rond ». Les Français forment un peuple solide, volontaire et plus discipliné que l’on croît comme ils l’ont prouvé durant la crise sanitaire.

Ils sont pétris de bon sens. Si on leur explique que l’Etat est en faillite et que l’Etat providence, c’est fini, ils comprendront. Voyez l’Allemagne après la réunification.

Exsangue, l’Etat s’est retiré et a laissé patronat et syndicats trouver des solutions pour consolider le système de retraite et réduire les dépenses de santé.

Avec le recul de l’âge de la retraite et la hausse du ticket modérateur, ils ont trouvé des solutions. Il faut faire la même chose en France.

Sortir du paritarisme. Responsabiliser les partenaires sociaux. Casser le concept de lutte des classes et laisser le privé négocier directement, sans que l’Etat-Nounou s’occupe de tout.

→ Quelles doivent être les priorités d’un Etat moderne ?

Tout d’abord réduire son train de vie. C’est ce qui s’est passé en Allemagne, au Canada ou en Nouvelle-Zélande. Alors pourquoi pas en France ? Nous vivons au-dessus de nos moyens.

Il n’y a d’autre choix que de mettre l’Etat à la diète. De tailler dans la dépense publique.

Il faut également baisser l’impôt sur le revenu et supprimer l’impôt sur les successions pour que l’argent libéré s’investisse dans l’économie, devienne productif.

L’Etat doit aussi réduire le niveau des dépenses sociales, notamment en matière de chômage et reculer l’âge de la retraite comme la plupart des pays de l’OCDE l’ont fait.

Son rôle est aussi de combattre les dépenses injustifiées ou frauduleuses avec une vigueur accrue.

Tout le monde sait qu’il y a environ 7 millions de cartes vitales surnuméraire et que les fraudes en matière de retraite pullulent.

Face à cette situation, les réponses de l’Etat sont timides. C’est pourtant à lui de mettre fin à ces trafics qui lèsent la communauté nationale.

→ Le Conseil Economique et Social (CSE) préconise une réforme des droits de succession. Qu’en pensez-vous ?

A l’actif du quinquennat d’Emmanuel Macron, outre la baisse des impôts de production, on peut notamment citer deux décisions fiscales favorables : la suppression de l’ISF et l’introduction de la flat tax.

Un alourdissement des droits de succession constituerait en revanche un très mauvais signal.

La France est un des pays où les prélèvements sont les plus confiscatoires au monde. L’OCDE a récemment appelé Paris à baisser son niveau d’imposition. Une réforme des droits de succession aboutirait à l’effet inverse.

Pour justifier la baisse des abattements ou l’augmentation de taux atteignant déjà 45% pour le plus élevé, on brandit la notion de « justice fiscale ».

Ce concept, que l’Académie française se refuse d’ailleurs à définir, est un prétexte utilisé pour justifier une spoliation. Un cache-sexe légitimant la confiscation de sommes déjà taxées à plusieurs reprises grâce un effet de trompe-l’oeil.

Si l’Etat veut modifier la règle du jeu en matière de succession, il doit prévenir les contribuables plusieurs décennies à l’avance pour que ceux-ci aient le temps de prendre leurs dispositions.

A ce propos, j’observe que la Suède qui a été longtemps un modèle social pour les technocrates français a supprimé l’impôt sur les successions pour faciliter la circulation du patrimoine vers les générations qui en ont le plus besoin.

→ Pensez-vous que le dernier conflit social entre l’Etat et la SNCF ait été géré convenablement ?

Non. On a donné à la SNCF le monopole du rail parce qu’elle rendait un service public essentiel.

Les syndicats ont transformé ce monopole en corporation. Ils ont retourné ce levier pour défendre des avantages particuliers, catégoriels.

Maintenant, ce sont eux qui décident des augmentations de salaire que la direction doit octroyé au personnel !

Quitte à casser le service public dont ils sont dépositaires.

Quitte à pourrir la vie des Français à chaque départ en vacances alors que les contribuables viennent d’éponger les 38 milliards de dette de l’entreprise.

Le pire est que ces grèves à répétition se déroulent en parfaite impunité même si elles sont injustifiées puisque les grévistes sont invirables.

Je le répète : le problème de fond est le monopole dont dispose la SNCF. Tant qu’il n’aura pas sauté, les problèmes continueront.

Il faut privatiser la SNCF, la sortir du giron de l’Etat une bonne fois pour toutes, par exemple en la fusionnant avec la Deutsche Bahn, ce qui constituerait une magnifique société européenne.

Propos recueillis par Fabrice Durtal

La Cour des comptes a lancé une initiative : elle permet à tous les contribuables de dénoncer les gaspillages de l’argent public sur son site. Vous avez jusqu’au 20 mai pour agir et pour soutenir les propositions de Contribuables Associés en faveur du contrôle et de la baisse des dépenses publiques.

La Cour des comptes retiendra les propositions les plus plébiscitées.

Elle promet de lancer un contrôle sur les thèmes retenus : c’est pourquoi nous devons tous nous mobiliser !

Pour ce faire, nous vous proposons de soutenir auprès de la Cour des comptes les 6 propositions de Contribuables Associés que nous avons déposées sur le site internet de la Cour.

Vous n’avez qu’à cliquer sur les 6 visuels des propositions suivantes et créer votre compte sur le site de la Cour des comptes (c’est très rapide).

La lutte contre les gaspillages de l’argent public est notre combat commun.

Nous comptons sur vous pour soutenir nos propositions !

 

1. Les gaspillages dans les grands chantiers publics

Bâtiments publics, stades, infrastructures routières ou ferroviaires : les retards se comptent en années, les dérapages financiers en milliards d'euros. Contribuables Associés demande à la Cour des comptes de recenser et de chiffrer, sur les vingt dernières années, tous les dépassements budgétaires liés à des chantiers publics ; d’identifier, pour chaque cas d’espèce, les causes de toutes natures, qui ont conduit à ces dépassements. Et, à la lumière des politiques conduites à l’étranger, de proposer les outils à mettre en œuvre pour éviter tous dépassements budgétaires et responsabiliser les acteurs concernés.les gaspillages dans les grands chantiers publics Bouton je signale ce gaspillage a la cour des comptes


2. Un nouveau contrôle des subventions aux éoliennes

Sous prétexte de sauver la planète, le vent de folie des éoliennes s’est abattu sur les campagnes et le littoral français. Si des sommes colossales sont financées par les contribuables par l’entremise des subventions d’État, elles le sont aussi par les consommateurs d’électricité. L’État finance à prix d’or le rachat de l’électricité éolienne à leurs exploitants pour leur permettre de générer artificiellement d’importants profits. Quand le prix de marché est de 51 euros par mégawattheure, le prix d’achat moyen garanti pour l’électricité produite par les futures éoliennes en mer est de 140 euros par mégawattheure. Ces aides publiques sont totalement injustifiées tant ces éoliennes sont peu productives et polluantes. Nous dénonçons notamment les avantages financiers exorbitants accordés par l’État au promoteur éolien espagnol Iberdrola : des recettes de 4,7 milliards d’euros garanties par l’argent public, en plus du désastre écologique pour la faune marine. Depuis 2018, date du dernier rapport de la Cour sur les énergies renouvelables, la situation n’a fait qu’empirer. C’est pourquoi les Contribuables Associés demandent à la Cour des comptes de diligenter une nouvelle enquête sur les aides publiques aux éoliennes. Des subventions qui profitent à quelques-uns sur le dos des contribuables.

 un nouveau controle des subventions aux eoliennes

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3. Une enquête exhaustive sur la politique de la ville

En 40 ans, ce sont des centaines de milliards d’euros qui ont été investis pour la politique de cohésion urbaine et de solidarité, envers les quartiers défavorisés et leurs habitants. Malgré tout, les incivilités, la violence, les trafics, les agressions, la radicalisation, les meurtres... n'ont cessé d'augmenter et ce sont les délinquants qui finissent par faire la loi. Nous avons aujourd'hui 60 quartiers dits de « reconquête républicaine », dans lesquels l'autorité de l'État n'est plus présente. Plus l'État a mis d'argent dans la « politique de la ville » et plus il a alimenté un système délictuel. Depuis, 200 milliards au bas mot ont été engloutis. Le montant précis des sommes déversées dans les quartiers serait impossible à chiffrer. Dans un récent rapport (décembre 2020), la Cour des comptes souligne l’impossibilité, selon elle, d’une véritable évaluation globale de cette politique, du fait « de la largeur de son champ d’intervention, de ses objectifs évolutifs, souvent peu chiffrés et non hiérarchisés ». Et déplore le « caractère inaccessible, voire l’absence [des] données » qui permettrait de mesurer les objectifs. Il est notamment impossible de faire le total des dépenses des collectivités locales pour la politique de la ville. Ahurissant ! c’est pourquoi Contribuables Associés demande à la Cour des comptes d’effectuer un nouveau contrôle de cette politique publique si coûteuse et de faire pression au maximum sur les collectivités locales et instances d’État pour que celles-ci ne puissent plus refuser de communiquer leurs données comptables. Les Contribuables ont droit à la vérité !

une enquete exhaustive sur la politique de la ville

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4. Une réelle évaluation de la fraude sociale subie

La Cour des comptes estime dans un rapport rendu en 2020 que la fraude aux prestations sociales représente environ 1 milliard d’euros par an. Pour notre part nous pensons que ce chiffre est grandement sous-évalué. La raison ? Le comptage de 2020 de la Cour des comptes porte seulement sur les fraudes détectées. Les Contribuables Associés souhaitent que la Cour des comptes intensifie son contrôle en évaluant la fraude réellement subie pour être au plus près du préjudice financier et moral souffert par les Français. La cécité de l’État est d’autant plus dommageable que le montant de la fraude grossit chaque année.
Le montant de cette fraude subie est volontairement sous-estimé pour des motifs idéologiques : l’administration, à commencer par la Sécurité sociale, les syndicats, des parlementaires et la plupart des médias affirment que les malversations sont anecdotiques et que les combattre revient à martyriser les pauvres. Alors que ce sont les contribuables que l’on vole à grande échelle !

une reelle evaluation de la fraude sociale subie

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5. Les déficits de l’État depuis 47 ans

Les Contribuables Associés sont excédés par le laxisme financier de leurs gouvernants. Depuis 1975, tous les budgets de l’État français ont été exécutés en déficit. Pour aboutir à un solde négatif de 155 milliards d’euros en 2022. 47 ans qu’on dépense plus qu’on ne gagne. 47 ans que la France vit à crédit en saignant à blanc ses contribuables. 47 ans que la France accumule la dette sans jamais la rembourser. C’est pourquoi notre association demande aux magistrats de la Cour des comptes une enquête exhaustive et nominative sur les tenants et aboutissants de cette faillite financière et institutionnelle.

les deficits de l etat depuis 47 ans

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6. La thrombose administrative n’est plus supportable

Si la France est le pays aux mille fromages, c’est aussi celui des 400 000 normes. Même la taille des écrous placés sous un bidet fait l’objet d’un coup de tampon administratif. Aujourd’hui, plus de 11 500 lois et 73 codes juridiques mettent le pays en coupe réglée. L’empilement des structures étatiques complique la vie des Français et ruine le contribuable. Car l’inflation technocratique a un prix. Le coût de notre sur-administration est pharaonique. Il est passé de 60 à 84 milliards d’euros par an entre 2007 et 2018. Le coût annuel de production des services publics pour 2020, calculé en pourcentage du PIB, est bien plus élevé en France (29,1%) que dans la moyenne des pays riches (20,6 %). Les Contribuables Associés demandent aux magistrats de la Cour des comptes de répertorier dans tous les secteurs de la vie publique l’ensemble des doublons, millefeuilles et autres chevauchements administratifs qui ruinent le contribuable. Ceci dans le but de mettre un point final à cette thrombose administrative.

la thrombose administrative n est plus supportable

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vendredi, 29 avril 2022

Le quinquennat de tous les dangers

jean baptiste leon tous contribuablesAu soir du second tour, Emmanuel Macron a vaticiné sur le Champ-de-Mars :

« Les années à venir ne seront pas tranquilles mais elles seront historiques ». 

Faut-il donc s’attendre à pire que cet océan de l’intranquillité que fut le premier quinquennat ? 

Crise des Gilets jaunes, grèves contre la réforme des retraites et paralysie des transports, crise de l’hôpital public et confinements, incendie de Notre-Dame de Paris, conflit en Ukraine et j’en passe…

Du point de vue de l’économie et des finances publiques, si les cinq années qui viennent de s’écouler sont déjà « historiques », ce n’est pas en positif qu’elles s’inscriront dans les annales.

Emmanuel Macron n’est pas l’unique responsable du déclassement de la France depuis presque un demi-siècle, loin s’en faut. Mais tout de même…

Durant cette campagne présidentielle plus socialisante que jamais, la question - très gênante aux entournures - de l’hyper dette française a été mise sous le tapis.

Elle va pourtant bientôt ressurgir car la dette publique de la France s’est accrue de 600 milliards d’euros en cinq ans. Seule la moitié est imputable à la crise Covid.

La France n’a rien fait pour réduire sa dette alors que 24 des 27 pays de l’Union européenne ont profité des années de croissance entre 2017 et 2019 pour se désendetter.

En 1980, les Français créaient plus de richesses par habitant que les Américains et les Allemands.

Aujourd’hui, la France est reléguée au 23e rang mondial dans le classement du PIB par habitant.

Le socialisme et l’aboulie des gouvernements de droite dans la conduite des indispensables réformes sont passés par là.

Au mois d’octobre dernier, nous recevions à l’Assemblée nationale l’économiste Jean-Marc Daniel.

Devant les députés, celui-ci a prévenu : « Il faut remettre le pays au travail, geler les dépenses publiques, sans quoi on aura donné au Qatar ou à la Norvège la possibilité d'acheter la France en vivant au-dessus de nos moyens. »

« 113 milliards de recettes, 153 milliards de dépenses, bilan : 40 milliards de déficit. » Nous avons reçu Jean-Paul Gourévitch le 12 avril 2022 afin qu’il présente aux membres de notre association sa nouvelle étude « Le coût annuel de l’immigration », éditée par Contribuables Associés.

Jean-Paul Gourevitch est consultant international sur l’Afrique et les migrations depuis près de 35 ans. Totalement indépendant, il collabore avec de nombreux organismes internationaux tels que l’UNESCO, l’Union européenne, différentes ONG ainsi que des cabinets indépendants.

Retrouvez son analyse rigoureuse, précise et exhaustive sur un sujet brûlant, au-delà des sensibilités politiques.

Recettes globales, explosion du coût des aides sociales, coûts indirects, aide aux pays en voie de développement, comparaison avec d’autres pays, coût de la dette, réduction du déficit de l’immigration, aide médicale d’État … autant de sujets sensibles mais chiffrés et analysés dans la plus grande objectivité.

[quix id='252' name='Vidéo Conférence Gourévitch coût immigration']

Contribuables Associés est une association apolitique. Nous ne dépendons d’aucune aide d’État, ni d’aucun parti politique.

Nous ne vivons que grâce aux dons des contribuables. Notre mission est de lutter pour préserver leurs intérêts et uniquement.

Le coût annuel de l’immigration est un sujet sensible sur lequel nous ne pouvons pas garder le silence. Rendez-vous compte, ce coût a presque doublé en 4 ans…

Une étude 40 immigration

Bouton je commande

Nous, les Contribuables Associés, ne sommes inféodés à aucun parti politique. Nous ne donnons aucune consigne de vote. Mais nous avons une opinion précise sur les mesures que doit prendre le futur chef de l'État. Ce point de vue résulte des 10 propositions de Contribuables Associés pour réduire les dépenses publiques et redresser les comptes publics.


Nous avons comparé le programme de Contribuables Associés avec les propositions de 6 candidats à la présidentielle : Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Éric Zemmour.

Réduction des dépenses publiques, suppression de tous les impôts sur les successions, déchéance à vie de tout fraudeur condamné aux aides sociales, suppression des aides publiques aux éoliennes ou encore alignement du régime des retraites du public sur celui du privé.

Sur ces sujets et bien d'autres encore, il n'y a pas photo !

Le meilleur programme est celui de Contribuables Associés. Jugez-en par vous-même avec ce tableau comparatif.

infographie presidentielle 2022 programme 

Contribuables Associés a invité l’ensemble des candidats à répondre à nos questions et à se positionner par rapport à nos propositions : Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Éric Zemmour et Alexandre Holroyd (député soutien d’Emmanuel Macron), ont répondu favorablement à notre demande.

Vous retrouverez ces entretiens vidéo avec les candidats sur notre site ou sur notre chaîne YouTube.

Comme pour chaque élection, nous participons au débat uniquement en nous plaçant du point de vue du contribuable, sans parti pris et en gardant notre neutralité et notre indépendance.

Les réformes proposées et défendues par notre association sont indispensables pour diminuer les impôts des Français et redresser notre pays.

Contribuables Associés continuera de se battre pour que nos propositions deviennent réalité.

Et n’oubliez pas, un contribuable-électeur averti en vaut deux !

Vous pouvez soutenir le travail de Contribuables Associés en cliquant ici. 

Ancien préfet, Michel Aubouin a sillonné les banlieues pendant 40 ans. Il a quitté ses fonctions pour régler son compte à la politique de la ville.

Ce préfet est un cas. Il a démissionné de la douillette fonction publique dont il a respiré « la quiétude des salons lambrissés » pour publier un ouvrage sur une politique à laquelle il n’a jamais cru, la politique de la ville.

Michel Aubouin est un cas sociable, un haut fonctionnaire affable, à rebours de la morgue condescendante que l’on prête aux membres de la « Caste ». Fils d’ouvrier, il vit son enfance et son adolescence en HLM.innocent michel aubouin contribuables associés

Au mitan des années 1970, il enseigne le français à Dreux, dans le quartier des Chamards, une cité déjà considérée comme dangereuse à l’époque.

Il y a vécu le basculement politique et migratoire de la France et les prémices du grand remplacement. 

Il a mené une grande carrière au ministère de l’Intérieur, où il a exercé notamment sous les ordres directs des ministres Besson, Hortefeux, Guéant puis Valls. 

Fin connaisseur des dossiers, il connaît les rouages et chausse-trappes du système administratif.

S’il a voulu prendre la parole, c’est pour donner à comprendre aux Français le pourquoi et le comment de l’échec prévisible de l’État dans les banlieues, mais aussi pour parler des « gens honnêtes des cités » qu’il voit victimes au quotidien d’une minorité impunie de racailles et de radicalisés.

Michel Aubouin continue d’oeuvrer pour le bien commun à l’échelle de sa commune, dont il est devenu adjoint aux Finances. 

Lucide mais pas désespéré, ce féru d’histoire et d’archéologie veut encore croire à un futur pour une France au bord de la rupture.

Villes, cours d’eau, cartes et territoires : il aime à y démêler les structures profondes de notre pays et à en faire ressortir des constantes pour notre présent. 

Photographe et illustrateur d’un ouvrage sur la cathédrale de Chartes, il anime depuis plusieurs années une revue sur les provinces de France.

Il prépare un ouvrage sur Jean de La Fontaine dont il apprécie la manière de regarder avec ironie les institutions de son temps.

Les analyses de Michel Aubouin donnent, quant à elles, à méditer sur celles du nôtre.

Jean-Baptiste Leon

Portrait extrait de notre numéro spécial "Politique de la ville : 40 ans d'échecs payés par les Français" (mars 2021)

 Disponible en téléchargement gratuit

 

une politique ville tous contribuables 2021

 

 

La France compte quelque 8 000 éoliennes sur son territoire. L’État prévoit 6 500 monstres d’acier supplémentaires à l’horizon 2028. Un business ultra-juteux au profit de quelques-uns sur le dos des contribuables. une tous contribuables 20 eoliennes

 

L’adoption, le 21 avril 2020, du projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour 2019-2028 a tout d’une décision prise en catimini.

Le choix, en pleine crise du Covid, de faire passer par décret un projet qui prévoit d’accélérer le développement de l’éolien pour produire de l’électricité subventionnée tient plus de l’idéologie que d’une forme saine d’écologie.

Car sous prétexte de sauver la planète, le vent de folie des éoliennes s'est abattu sur les campagnes françaises.

La prolifération des éoliennes est devenue une priorité nationale...

Ces monstres d'acier sont devenus un véritable business.

En 2018, la Cour des comptes a estimé l’engagement public pour les énergies renouvelables à 121 milliards d’euros, dont 40,7 milliards d’euros en 20 ans pour l’éolien.

Et ce n’est qu’un début.

Patrice Cahart, auteur de « La Peste éolienne », a fait ses calculs : il en coûtera 145 milliards d'euros, «si l’on "remplace" d’ici à 2035, comme le voudrait la PPE, douze réacteurs nucléaires par de l’éolien et du photovoltaïque».

Voir notre émission avec Patrice Cahart

L’État finance à prix d’or le rachat de l’électricité éolienne à leurs exploitants pour leur permettre de générer artificiellement d’importants profits.

Quand le prix de marché est de 51 euros par mégawattheure, le prix d’achat moyen garanti pour l’électricité produite par les futures éoliennes en mer est de 140 euros par mégawattheure.

Par ici, l’oseille !

 

Le chantier d’un parc éolien a été lancé en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), il y a quelques mois. 62 éoliennes en mer de 207 mètres de haut (la taille de la tour Montparnasse) sont prévues pour 2023.

Les opposants à ce monstrueux projet (parmi lesquels les pêcheurs de la région) dénoncent notamment les avantages financiers exorbitants accordés par l'État au promoteur éolien espagnol Iberdrola : des recettes de 4,7 milliards d'euros garanties par l’argent public, en plus du désastre écologique pour la faune marine.

Si ces sommes colossales sont financées par les contribuables par l’entremise des subventions d’État, elles le sont aussi par les consommateurs d'électricité.

Entre janvier et avril 2020, le surcoût de l’électricité éolienne par rapport au prix du marché a atteint 1 milliard d’euros !

Il faut savoir qu’avec la CSPE (contribution au service public de l’électricité), une taxe payée sur notre facture d’électricité, un ménage français débourse en moyenne 65 euros par an pour financer les énergies renouvelables.

Peu productives et polluantes

Ces aides publiques sont totalement injustifiées tant ces éoliennes sont peu productives et polluantes. Ces ventilateurs géants fonctionnent en moyenne à 25% de leur capacité.

Trop peu de vent : ça ne tourne pas. Trop de vent : il faut l’arrêter.

Pour combler cette intermittence, il faut avoir recours à une force de secours rapide à mettre en œuvre, la plupart du temps des centrales thermiques à gaz qui sont très polluantes.

Cette politique fait le jeu de la Russie (fournisseur de gaz) et de l’Allemagne (promoteurs éoliens), au détriment du savoir-faire nucléaire français et de notre souveraineté énergétique.

Les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) sont sans appel : le nucléaire émet 6 g de CO² par kWh.

Contre 10 g pour l’éolien (auxquels il faut ajouter 50 à 200 g pour les technologies de stockage) et 400 g pour une centrale à gaz…

Nos gouvernants, qui ont pourtant fait de la lutte contre l’émission de CO² l’alpha et l’omega de leur politique environnementale, seraient-ils devenus subitement aveugles ?

La majorité des promoteurs éoliens échappent aux appels d'offre

Jusqu’à 240 m de haut pour les plus grandes (plus que la tour Montparnasse), avec des pales de 100 m de long… ce sont des monstres de béton et d’acier.

La majorité des exploitants échappent aux appels d’offres, les éoliennes poussent donc comme des champignons !

En mer, montagne, sur les côtes, dans les parcs naturels... Les habitants des Hauts-de-France sont les plus touchés, et notamment dans la Somme, où les maires des petits villages sont harcelés par les promoteurs éoliens.

Les pales sont non recyclables car hautement toxiques.

Au bout de 20 ans, il faut les enterrer comme les déchets radioactifs. Un socle d’éolienne, c’est en moyenne 50 tonnes de ferraille et 1500 tonnes de béton armé.

Elles sont polluantes et défigurent nos paysages. Elles portent atteinte à la santé des êtres humains du voisinage (ombres dansantes, le bruit, les infrasons, les champs électro-magnétiques).

60 000 oiseaux tués chaque année

Elles sont aussi mortelles pour la faune. Selon les associations de défense des animaux, ce sont 60 000 oiseaux qui meurent chaque année à cause des éoliennes en France.

Dans une ferme de Loire-Atlantique, 400 veaux et vaches laitières sont morts depuis l’installation d’éoliennes à proximité.

À cause des éoliennes maritimes, les baleines victimes des infrasons s’échouent, les oiseaux marins sont décimés, les poissons disparaissent.

Mais face au passage en force de l’État et des préfets pour imposer les parcs éoliens aux populations locales, de plus en plus de Français s’interrogent sur le bien-fondé de la production d’énergie éolienne. Stéphane Bern, Brigitte Bardot, les opposants à l’éolien gagnent en visibilité médiatique.

Le vent de l’opinion est-il en train de tourner ?

Jean-Baptiste Leon

Tous contribuables ! N°20 « Éoliennes : des milliards pour du vent » 5 €

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Territoires perdus. Plutôt que de restaurer l’ordre, l’État a préféré laisser la racaille et les trafiquants prendre le contrôle de cités où les forces de l’ordre ne vont plus. Pour laisser le pouvoir aux islamistes demain ?

Rediffusion de l'article extrait de notre numéro spécial "Politique de la ville : 40 ans d'échecs payés par les Français" (mars 2021)une politique ville tous contribuables 2021

 

Une semaine ordinaire en France… En sept jours, entre la fin février et le début mars, les banlieues ont une nouvelle fois flambé.

Dans le Rhône, émeutes dans le quartier de La Duchère, à Lyon, avec de multiples affrontements entre « jeunes » et policiers, suite à l’accident d’un adolescent de 13 ans à scooter.

À Bron, du mobilier urbain a été cassé, plusieurs voitures de particuliers incendiées, un véhicule de police attaqué. Émeutes à Rillieux-La-Pape, dans le quartier des Alagniers, douze véhicules et deux buts ont été incendiés.

En Picardie, émeutes dans le quartier de Saint-Jean à Beauvais, où les policiers tombent dans un guet-apens. Une trentaine d’émeutiers ont envoyé des mortiers d’artifice sur les forces de l’ordre, obligées de reculer. Tirs de mortier contre des CRS à Nîmes.

Tentative de meurtre sur un photo-journaliste à Reims qui venait couvrir des « violences urbaines » dans le quartier de la Croix-Rouge.

Christian Lantenois est retrouvé gisant près de son véhicule. Son pronostic vital est engagé.

Deux suspects sont mis en examen, dont un Algérien de 21 ans, déjà condamné à huit reprises. Il disposait d’une carte de séjour espagnole.

Tandis que l’État donne des coups de menton administratifs aux citoyens paisibles tenus de respecter les 18h du couvre-feu, les délinquants et criminels des banlieues semblent, quant à eux, bénéficier d’une forme d’impunité.

 

Fort avec les faibles, faible avec les forts…

 

Tandis que l’État donne des coups de menton administratifs aux citoyens paisibles tenus de respecter les 18h du couvre-feu, les délinquants et criminels des banlieues semblent, quant à eux, bénéficier d’une forme d’impunité.

La France a subi 187 jours d’émeutes dans les banlieues en 2020, la moitié en région parisienne. Ces émeutiers sont de plus en plus jeunes car la justice est aux abonnés absents.


La politique de la ville, créée vers la fin de la décennie 1970 pour insérer les « quartiers chauds » dans le droit commun et y faire éclore une élite bigarrée, a produit l’effet inverse : concentrer dans ces quartiers d’énormes trafics illicites, contrôlés par des gangs « tenant par ailleurs des politiciens complices ou épouvantés », estime le criminologue Xavier Raufer.

 

 Deux fois plus de points de deal que de bureaux de Poste à Marseille

 

Depuis 2008, plus de 200 personnes auraient été tuées lors de règlements de compte à Marseille. En 2020, huit individus sont morts dans des règlements de comptes liés au narco-banditisme.

Le 13 février dernier, deux jeunes hommes de 24 et 28 ans sont fauchés sur la passerelle routière des Plombières par une rafale de kalachnikov tirée d’une BMW, tandis qu'ils tournaient un clip de rap.

Le 17 février, un homme de 33 ans est tué d'une balle dans la tête dans la cité de la Bricarde, dans les quartiers Nord de la ville. 24 heures après, la police menait une opération contre le trafic de drogue dans la cité.

Si personne ne s’apitoie sur le sort de voyous tués par d’autres voyous, ces meurtres en disent long sur le climat qui règne dans les quartiers de la Cité phocéenne. La violence y est endémique et, de la cité Bassens, à La Paternelle, du Frais Vallon à La Castellane, trafics de drogue, meurtres et braquages font partie du quotidien.

On aurait pu confier la campagne de vaccination contre le Covid aux dealers des cités, ils s’en seraient largement mieux sortis.

Même si la police fait des descentes ponctuelles, elle n’est pas présente en permanence. Les dealers en profitent : il y a quelques années les trafiquants de la cité Val Plan avaient créé des cartes de fidélité pour leurs clients.

Pour l’achat de 50 euros de « shit », la formule « confort » leur donnerait droit à un paquet de Marlboro gratuit, des feuilles à rouler et un briquet !

À Marseille, comme ailleurs, les dealers ont aussi su s’adapter au contexte sanitaire. Ils ont développé, sous couvert de livraison de pizzas ou autres, la remise à domicile des substances illicites. Un business labellisé « Uber Shit ».

Comme dit l’autre, on aurait pu confier la campagne de vaccination contre le Covid aux dealers des cités, ils s’en seraient largement mieux sortis.

Fin février, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur était en déplacement dans la ville pour annoncer l’arrivée prochaine de 300 nouveaux policiers, dont 100 pour 2021. Avant la parade du ministre, les policiers ont fait un peu le ménage, en donnant néanmoins l’impression de vider l’océan à la petite cuillère.

Marseille compte en effet deux fois plus de points de deal que de bureaux de Poste. Le meilleur spot de vente reçoit 2 000 clients au quotidien pour un chiffre d’affaires moyen de 80 000 euros par jour.

Les guetteurs ou « choufs » de moins de 15 ans sont payés 100 euros par jour, avec bonbons et kebab du midi offert.

 

Un aveu d'échec


Violences urbaines, fusillades, règlements de compte par arme à feu, agressions sauvages et autres affrontements impliquant des bandes. Si Marseille est devenue la capitale française des tueries, les cités coupe-gorge sont présentes un peu partout en France.

En 2015, on parlait de « quartiers sensibles de non-droit » (QSND). Six ans plus tard, cette dénomination n’est plus utilisée, tant la situation n’a cessé de se dégrader. Voici les quartiers «de reconquête républicaine», un vocable qui est surtout un aveu d’échec.

Un ancien ministre de l'Intérieur : "Nous sommes en face de problèmes immenses".

Cette opération de reprise en main concernait 15 quartiers en 2018, via un déploiement progressif de moyens de police supplémentaires. Un dispositif lancé par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb en septembre 2018.

Collomb démissionnera de son poste quelques semaines plus tard en dressant un constat accablant de la situation sécuritaire, le 3 octobre 2018 :

« On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses. […] Je suis allé [...] des quartiers Nord de Marseille, au Mirail à Toulouse, la situation est très dégradée, c'est plutôt la loi du plus fort qui s'impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République. »

Une déclaration en forme d’avertissement pour le Président et tous ses ministres.

Que s’est-il passé depuis ? Rien, ah si, en 2021, le ministère de l’Intérieur a fait monter la jauge à 62 quartiers de reconquête républicaine.

 

La criminalité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville 

 

En décembre 2020, les services statistiques de la place Beauvau ont sorti un document d’analyse sur la criminalité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

Il ressort des chiffres de l’Intérieur, que ces quartiers sont bien plus criminogènes que le reste du pays. Et que les braves gens des QPV sont les premières victimes de la racaille. On le savait déjà mais ce document donne des détails.

Les habitants des QPV déclarent plus fréquemment être victimes d’atteintes relatives à la plupart des formes de délinquance : « Ce constat est particulièrement marqué pour les violences sexuelles ou physiques, les actes de vandalisme ou les vols concernant les véhicules. » Interrogés « sur la fréquence à laquelle ils se sentent en insécurité dans leur quartier », 26 % des habitants des quartiers de la politique de la ville répondent « Oui souvent » ou « Oui, de temps en temps ». La proportion tombe à 10 % pour les habitants du reste de la France.

Les données sur le « ratio des personnes mises en causes » sont encore plus parlantes (voir le tableau ci-après ).

Pour les vols violents, le ministère de l’Intérieur parle de « surreprésentation maximale » : on comptabilise 3,9 (vols avec armes) et 3,6 fois (vols sans arme) plus de personnes habitant en QPV parmi les mis en cause que d’habitants n’y vivant pas.

Pour les vols portant sur les véhicules, les homicides (2,7), les cambriolages, les coups et blessures volontaires et les vols simples, les mis en cause sont de 2 à 2,8 fois plus nombreux qu’ailleurs, à population égale. Pour les viols et viols intrafamiliaux le ratio est de 1,8.

mis en cause criminalite tableau


Ces maires collabos


Le constat est sans appel, cependant nombres élus continuent de nier la situation à coups de cajoleries clientélistes et communautaristes.

On a vu Éric Piolle, le maire écolo de Grenoble, une des villes les plus violentes de France, demander aux maîtres-nageurs de fermer les yeux sur les femmes en burkini, ou financer entre 2016 et 2018 le très islamiste CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France), dissout depuis.

On a vu le même reprocher à Gérald Darmanin d’avoir fait un coup de communication en ordonnant une opération de police contre ce qui avait semblé être des dealers armés dans sa ville.

Le maire de Lyon : « On doit continuer à apaiser », tandis que sa ville était sous les panaches de fumée.

On a entendu le maire écolo de Lyon, Grégory Doucet (celui qui n’aime pas le Tour de France ni la viande dans les cantines) déclarer sur le mode Bisounours : « On doit continuer à apaiser », tandis que sa ville était sous les panaches de fumée.

Apaiser ? Le mot est juste. Dit autrement, ces élus achètent la paix sociale à coup de subventions et de compromissions.

Exemple avec le quartier « sensible »de La Duchère qui, depuis des années (et notamment sous les mandats de Gérard Collomb maire de Lyon pendant 17 ans,) est un des enfants chéris de la politique de la ville.

Les 10 000 habitants soi-disant déshérités de cet « écoquartier » ont à leur disposition, je cite (et j’en passe) : deux crèches, une maison des fêtes, une bibliothèque, une halle d’athlétisme, deux gymnases, deux stades, un médicentre, un cinéma (installé dans une ancienne église), et un musée des sapeurs-pompiers, ceux-ci peut-être victimes du syndrome de Stockholm…

Le quartier a été refait à neuf : il y en a pour près de 700 millions de rénovation depuis 2003. Le tout avec votre argent et sous vos applaudissements.

Jean-Baptiste Leon

Disponible en téléchargement ou en version papier

 une politique ville tous contribuables 2021

 

 

Éditorial de notre numéro spécial "Politique de la ville : 40 ans d'échecs payés par les Français"

«La politique de la ville est un désastre», écrivions-nous il y a cinq ans à l’occasion d’une précédente enquête de Contribuables Associés. En 2021, la situation continue de s’aggraver dans les quartiers.

Logement, éducation, insécurité, immigration, impuissance de nos institutions… Même les juges empesés de la Cour des comptes le disent.

Dans un rapport publié en décembre 2020, les magistrats de la rue Cambon constatent que l’attractivité des quartiers prioritaires n’a pas progressé malgré tous les milliards déversés.jean baptiste leon tous contribuables

Et Dieu sait pourtant si on y a mis des moyens : le quartier de La Duchère, à Lyon, qui a connu de violentes émeutes début mars, bénéficie depuis 2003 d’un plan de rénovation à 700 millions d’euros.

Abreuvée d’argent public et profitant de l’attractivité économique de la capitale, la Seine-Saint-Denis, cette Mecque des caïds, est le sixième département le plus riche de France, si on se réfère au PIB.

Et cela sans compter les milliards clandestins de la drogue…

La politique de la ville, c’est entre 200 et 400 milliards d’euros de dépenses en un peu plus de 40 ans. Le chiffre est incertain, tant les dispositifs sont opaques et les données lacunaires.

À elle seule, la rénovation urbaine des quartiers prioritaires aura engagé 90 milliards d’euros d’investissements publics et privés d’ici 2030.

« J’ai un plan : il faut remédier à la situation par des moyens appropriés ». Cette sentence éternelle du trop méconnu Ferdinand Lop va comme un gant à nos politiques qui alignent les plans banlieue depuis des décennies. 

Cela en serait risible si ce n’était l’argent des Français qui part ainsi en fumée pour les résultats que l’on sait.

Le Président Macron aurait conscience du problème, si l’on en croit Le Canard enchaîné.

L’hebdomadaire satirique a rapporté des propos tenus le 16 mai 2018 en conseil des ministres : « La politique de la ville est un échec. Depuis 20 ans, on a donné des milliards sans jamais régler les problèmes. »

Une déclaration louable et un constat que faisait également Nicolas Sarkozy, quelques années plus tôt. L’actuel Président a dit niet à un nouveau plan Borloo des banlieues.

Mais, à l’instar de son prédécesseur, il n’a pas mis un coup d’arrêt à cette redoutable machine à biffetons qui permet d’acheter la paix sociale dans les banlieues.

Violences urbaines, meurtres à la Kalachnikov, prostitution des mineures, trafics d’armes et de drogue, islamisme et djihadisme… Un nombre croissant de quartiers sont hors de contrôle.

La situation est telle que, depuis 2018, des « quartiers de reconquête républicaine » fleurissent sur tout le territoire.

Qui aurait cru que la République se mette un jour en mode Reconquista ? Le Cid Campeador et la victoire en moins…

Jean-Baptiste Leon

 

Disponible en téléchargement ou en version papier

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