Jean-Baptiste Leon

Jean-Baptiste Leon

Xavier Fontanet, entrepreneur (ancien PDG d'Essilor) et essayiste (Pourquoi pas nous ?, Les Belles Lettres-Fayard, 2014) nous livre ses anecdotes et donne ses recettes pour relever la France, à l’aune des réformes entreprises à l’étranger.

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« Si on dépasse une dette de 70 % du PIB, surtout si elle est détenue par l'extérieur, il faut que les gens comprennent que l'argent ne tombe pas du ciel. Donc la réussite des réformes, c'est quand le peuple a compris qu'un pays est comme un ménage : quand on s'endette trop, on paye. »

Xavier Fontanet, chef d’entreprise aujourd’hui retraité. Tout au long de sa carrière, il a dirigé des entreprises, et a notamment été le patron du groupe Essilor pendant plus de 20 ans.

Il est depuis 2012 professeur associé de stratégie à HEC Paris. Il a également publié des ouvrages sur ses expériences de dirigeant et ses réflexions sur l’entrepreneuriat.

Etat, privatisations, retraites, système de santé, économie, subventions, aides sociales et travail….retrouvez son analyse de la situation économique actuelle en France, au travers de son regard d’ancien dirigeant de grandes entreprises.

Dette publique. Publicité de Contribuables Associés en 4e de couverture de L'Express, numéro du 13 juillet 2022. Cette publicité a pour objectif de sensibiliser les Français et les décideurs à nos combats pour une saine gestion des finances publiques.

 

Depuis 1975, pas un seul budget n’a été voté en équilibre par le Parlement français.

Depuis près de 50 ans, la France accumule, année après année, les déficits.

Aujourd’hui, la dette publique officielle (sans compter la dette « hors bilan » qui tient compte notamment des paiements futurs des retraites des agents publics) atteint 2 901,8 milliards d’euros.

Ce qui représente une dette publique à rembourser de 43 000 euros par habitant !

Aujourd’hui, tout nouveau-né démarre donc dans la vie avec 43 000 euros d’endettement public !

Au début du 1er quinquennat d'Emmanuel Macron, la dette s'élevait à 32 000 euros par habitant en 2017. Sur les 600 milliards de dette accumulés en cinq ans, seule la moitié est imputable à la crise Covid.

Malgré des impôts et des taxes maintenus à des taux exorbitants, l’État dépense plus qu’il ne prélève sur les contribuables, renvoyant sur le dos des générations futures le règlement des dépenses du moment.

Contribuables Associés réclame l’abandon de cette politique égoïste et dévastatrice que les dirigeants politiques de tout bord poursuivent depuis des décennies.

Elle consiste à accumuler les déficits, à dépouiller chaque citoyen français, sans jamais sauver l’État de la banqueroute.

L’État vit nettement au-dessus de nos moyens, il doit couper dans ses dépenses, traquer les gaspillages et réduire son train de vie.

Le Parlement doit exiger l’équilibre budgétaire et le Gouvernement doit lancer, sans délai, une campagne de désendettement. Sinon, la France court à la catastrophe.

dette publique pub bebe

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Entretien avec Éric Verhaeghe, haut fonctionnaire, essayiste, journaliste économique et fondateur du "Courrier des stratèges".

→ Pourquoi le système de santé français est-il victime d'une thrombose administrative ?

Il faut bien préciser que la thrombose concerne l'hôpital public, pas l'hospitalisation privée, qui n'a pas recouru aux méthodes absurdes de son concurrent subventionné.

Dans la pratique, l'embolie de l'hôpital public tient surtout à l'extrême centralisation du système par la caste parisienne, particulièrement celle des énarques, qui a créé un monstre administratif.

Au lieu d'adopter une organisation "girondine", le monopole public a progressivement soviétisé les hôpitaux, avec une administration occupée à appliquer les circulaires nationales.

C'est par exemple le cas de la Tarification à l'Activité (T2A), qui est consommatrice de bureaucratie.



→ Faut-il replacer les médecins au cœur du dispositif ?

Je ne dirais pas qu'il faut replacer les médecins, mais les soins au cœur du dispositif.

Dans la pratique, l'hôpital est devenu, comme l'Éducation nationale, un lieu où le management s'intéresse de moins en moins à ses missions et presqu'exclusivement aux problèmes de gestion.

Cette dérive s'explique là encore par les problèmes inhérents au monopole public : le statut de fonctionnaires accordé à un million de salariés dans les hôpitaux fait que les questions de ressources humaines envahissent tout et éclipsent la mission sanitaire de l'hôpital.

→ Dans quelle fonction publique faut-il réduire le plus les effectifs ?

Les énarques adorent désigner les collectivités locales comme les premières productrices de sureffectif. Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de recrutements peu productifs dans les collectivités.

Mais aucune fonction publique n'est épargnée, y compris la Police nationale où il existe une inflation de commissaires coûteux et improductifs.

Et qui dire des dizaines de milliers de bureaucrates dans les hôpitaux, qui occupent les médecins à des tâches absurdes et sont autant d'empêcheurs de passer du temps avec les malades.



→  Etes vous favorable à la suppression de l'emploi à vie dans l'administration et pour l'externalisation de certaines fonctions ?

L'emploi à vie était conçu pour éviter la politisation de la fonction publique. Dans la pratique, c'est l'inverse qui se produit.

Il faut conserver une forme de prudence sur ce sujet, mais je suis un partisan résolu de la fin de l'emploi à vie pour les 1.000 emplois-clés de l'Etat.

Il faut qu'un directeur d'administration centrale, qu'un Préfet, puisse être licencié lorsqu'il n'atteint pas ses objectifs. Cette perspective réduira d'autant les ambitions de tous ceux qui se gavent en toute impunité.



→  L'État a dépensé beaucoup d'argent en 2021. Un retour de bâton fiscal est-il à craindre en 2022 ?

Incontestablement. Même si la BCE se décidait à effacer de nombreuses dettes, aucun gouvernement n'aura le courage de rétablir les équilibres financiers en jouant sur les seules dépenses.

Dans le meilleur des cas, il y aura un effort qui sera demandé aux contribuables, et tout spécialement aux épargnants. Et cela avant 2023, c'est-à-dire dès le lendemain des élections législatives, au moyen d'un collectif budgétaire.

 

 Propos recueillis par Fabrice Durtal le 6 janvier 2022 

François Lainée est ingénieur du corps des Mines et expert des finances locales. Spécialiste de l’open data, il analyse la performance des politiques publiques. Entretien.

 

→ Eu égard aux services rendus par les collectivités, les Français en ont-ils pour leur argent ?

Globalement : non. Au niveau national agrégé, il est certain que les mêmes services qui sont rendus aujourd’hui au citoyen par les collectivités pourraient l’être à moindre coût, et l’utilité sociétale de certains services est sans doute discutable (fleurissement des ronds-points qui deviennent parfois de vrais jardins sans visiteurs, équipements dupliqués avec des taux d’utilisation (très) faibles…).

Toutefois, la situation peut-être très contrastée d’une collectivité à l’autre, comme le montre la distribution par commune, tranche de taille par tranche de taille, des dépenses de fonctionnement par habitant.

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Figure 1 : distribution de la dépense de fonctionnement par habitant des communes Françaises, par strate de taille

Cette analyse, que les pouvoirs publics à qui je l’ai montrée depuis des années, semblent en général découvrir, montre que :

- Au sein d’une tranche de taille, il y a une dispersion énorme des dépenses par habitant, ce qui recouvre des situations très diverses quant à « en ai-je pour mon argent ? ».

Pour les moins dépensiers, les services rendus le sont en général au moindre coût, mais il se peut que la commune sous investisse (exemple d’un maire qui avait laissé l’église de son village se dégrader par manque d’entretien) ; pour les plus dépensiers, certainement on pourrait économiser en rendant moins de services, et en les rendant pour moins cher.

- Entre tranches de tailles, il y a une tendance à l’augmentation de la dépense par habitant, ce qui semble anormal au vu de l’effet d’échelle que l’on serait a priori en droit d’attendre.

Mais non, dans la sphère publique l’effet d’échelle n’existe pas.

À cela deux causes principales : (i) un effort souvent modéré à comprendre et maîtriser les coûts, et notamment à faire des budgets base zéro, qui amènent à se demander si telle ou telle fonctionnalité du service (le nombre de ramassage hebdomadaire des ordures par exemple) est vraiment utile et combien elle coûte pour cette utilité et (ii) la tendance universelle des collectivités, quand elles grossissent, à chercher de nouveaux services à offrir à leurs administrés (avec l’excuse « ils nous le demandent », sauf que si, au lieu de leur demander « voudriez-vous une piscine ? » on leur demandait « pour un montant de X € de construction et Y€ d’entretien annuel, répercutés dans vos impôts, voudriez-vous une piscine ? », la réponse pourrait bien être différente…

→ Est-il facile d’avoir accès aux comptes des collectivités ? Nos élus jouent-ils le jeu de la transparence ?

Oui et non. Si l’on considère les comptes au plan financier pur (revenus, dépenses, dette, …) il y a un vrai effort des ministères des Finances et de l’Intérieur, qui mettent en ligne chaque année un détail des comptes de toutes les collectivités territoriales (commune, groupement, départements, régions).

Quelques limites toutefois :

- Le délai de mise à disposition de ces données, de plus en plus tard dans l’année qui suit (d’août à octobre en sous la dernière présidence)
- Des données clés manquantes, comme par exemple les transferts entre communes et groupement de communes, ce qui ne permet pas de consolider les comptes de ces deux entités, alors qu’elles partagent de façon intime l’exécution de nombreux services publics essentiels.

Par contre, si vous souhaitez répondre à la question « Qu’a-t-on en retour pour cet argent dépensé ? », donc si on souhaite comprendre et mesurer les services rendus, et la qualité de leur exécution, c’est le brouillard total.

Des rapports d’activité, parfois produits parfois non, parfois compréhensibles et structurés parfois agrégeant juste des chiffres choisis de façon lacunaire, parfois disponibles en ligne parfois difficiles à obtenir, sont les seuls éléments dont les citoyens les plus engagés (certains élus disent enragés) peuvent disposer.

Aucune homogénéité de présentation entre collectivités similaires, donc aucune possibilité simple de comparaison. Et il ne faut pas croire que c’est (juste) une volonté des gestionnaires et élus de cacher des choses, cela reflète en général l’ignorance dans laquelle ces gestionnaires sont et dont ils se satisfont.

Avec Contribuables Associés et Nous-Citoyens France, avant les élections régionales et départementales, 2021 a été l’occasion d’une expérience très révélatrice.

Nous avons produit des grilles d’évaluation des services rendus (lycées, collèges, social, …) avec les dépenses, les unités d’œuvre, et donc les coûts par unité d’œuvre, et avons écrit aux 18 régions et 100 départements pour leur demander de nous fournir ces chiffres pour 2019.

Après de multiples relances, moins de la moitié des régions ou départements nous ont répondu.

Un vrai scandale, pourtant légal !

Vous trouverez ci-dessous les répondants et non répondants parmi les régions.

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Figure 2 : Régions répondantes / non répondantes dans l’enquête de cartographie du coût par service rendu

 

Dans de nombreuses communes, le coût du ramassage des ordures ménagères est un véritable scandale. Quelle est votre analyse ?

Ces services sont souvent mal appréhendés par les gestionnaires en charge, et donc leurs leviers de maîtrise des coûts sont faibles à inexistants.

Il faut reconnaître que le sujet n’est pas des plus simples :

- D’une part le service lui-même est foisonnant, entre les déchets verts/ le verre/ les cartons et plastiques recyclables/ les déchets courants – résiduels/ les industriels et les opérations (collecte/ pré traitement/ traitement), connaître la carte des coûts peut être complexe

- D’autre part, souvent, ces opérations sont sous-traitées à des entreprises privées, comme Veolia, Derichebourg, Nicolin ou autres, dans des contextes où la concurrence n’est pas toujours aussi vive que les élus le souhaiteraient.

Pour autant :

- Lors du Grenelle des déchets, sous le mandat de Nicolas Sarkozy, le sujet des prix et coûts n’a pas fait partie de l’ordre du jour, occupé surtout par des préoccupations environnementales et de réduction des déchets.

Chacun se fera sa propre opinion quant à savoir s’il s’agit d’un choix cornélien fait par une assemblée d’esprits éclairés face au dilemme du temps accordé, d’un malencontreux oubli fait par une assemblée légère voire incompétente, ou du résultat regrettable d’efforts de lobbies auprès des organisateurs ?

- Les collectivités ont, depuis des années, eu la possibilité de se faire aider par l’ADEME pour mettre en place une comptabilité analytique des coûts.

- Les données de comptabilité analytique produites par ces travaux ne sont pas disponibles en Open data, alors que les citoyens pourraient s’en emparer, comme je l’avais fait avec beaucoup de sueur et en contournant les cachotteries, pour mettre en évidence que les performances de volume par habitant ou de coût à la tonne, quelle que soit l’opération ou le type de déchet, varient d’un facteur 3 entre les moins et les plus performants.

- Les collectivités ne suivent pas toujours avec rigueur les contrats, et perdent donc des leviers qui y sont prévus.

Exemple : dans une collectivité que j’avais examinée une usine d’incinération, financée par la collectivité mais construite et opérée sur le très long terme par une société privée ; la capacité construite était de fait bien supérieure aux besoins de la collectivité en début de période, pour laisser de la marge d’avenir.

Aussi l’opérateur était-il autorisé à chercher d’autres clients que la collectivité pour remplir son volume, mais avec en principe une clause de prix du client le plus favorisé pour la collectivité financeuse.

Or celle-ci, selon toute apparence, ne pratiquait pas les analyses de comparaison des prix, (complexes sans doute car l’opérateur avait soin de mettre en place des structures de prix hétérogènes pour les différents clients), et pouvait donc laisser échapper des opportunités d’économies faciles à capter.

Enfin, à cette situation peu brillante sur la gestion des coûts s’ajoutent parfois des entourloupes au niveau des taxes, comme l’a montré le combat de l’association des contribuables de Lyon (CANOL) lorsqu’elle a dénoncé les illégalités du calcul de la TEOM locale. Hélas, le tribunal administratif n’a pas eu la main bien lourde pour punir, ni même forcer au remboursement proactif, pouvant laisser à penser que le château fort de la puissance publique, tant au niveau du contrôle / maîtrise de la dépense sue du contrôle de la légalité, est un lieu où contribuables et citoyens ne sont pas les bienvenus.

→ Quel regard portez-vous sur l’intercommunalité ? Ce nouvel échelon était censé produire des économies d’échelle. Qu’en est-il en définitive ?

Aucun doute, la création de cet échelon a été, et continue d’être, un échec retentissant, bien camouflé par les pouvoirs.

Créé pour être un outil d’économie par mutualisation de dépenses entre les communes membres, il est devenu un monstre à dépenses, notamment à partir du moment où il lui a été permis de lever son propre impôt local.

A partir de là, sauf exceptions, il est tombé dans la logique du « quels nouveaux services peut-on se payer ensemble ? ».

Ajoutons que, bien souvent, il donne lieu à des duplications d’effectifs, pour les mêmes fonctions, entre les communes et la intercommunalité…

Par ailleurs, l’analyse par le citoyen du détail des interactions financières entre communes et intercommunalité est un vrai défi, que le ministère des Finances et de l’Intérieur ne semblent pas bien pressés d’aborder, en ne fournissant aucune donnée sur les transferts de revenus et dépenses entre le centre et les communes.

Ajoutons enfin que ce niveau de collectivités est une forfanterie démocratique, puisque les citoyens sont (facialement) invités à voter pour leurs représentants à cette entité, mais sans jamais disposer de programmes des candidats la concernant.

Le vote (forcé) a donc été mis en place pour faire semblant que ces entités, lourdement dépensières et leveuses d’impôts passaient par la case « vote », mais c’est bien une entourloupe démocratique.

Bref, une idée par absurde au départ, qui a dérapé gravement, mais donc on pourrait redresser la trajectoire par des premières mesures simples de transparence obligée, d’interdiction de lever de l’impôt propre (les communes le feraient elles-mêmes), et une réduction de la dotation globale de fonctionnement (pour forcer à la diète).

Il suffirait de courage… Peut-être une qualité très inégalement partagée chez les élus quand elle touche aux finances.

Que faire pour remédier aux gaspillages de l’argent public dans les collectivités?

Dans tout système humain, une part de désordre est inévitable. Cela touche aussi aux dépenses des collectivités locales.

Donc, oui, même dans un système qui serait idéalement construit et géré, il resterait certainement un peu de gaspillage.

Mais nous sommes si loin de cette cible rêvée (par les contribuables en tout cas). Et, comme cela a été illustré ci-dessus, des mesures simples, touchant notamment à la transparence obligatoire et détaillée, peuvent y remédier.

Voilà des années que, député après député, je propose à la commission des Finances de l’Assemblée d’examiner la loi « Qui veut gagner des milliards ? », par laquelle toutes les collectivités devraient produire, chaque année, un reporting détaillé et homogène des coûts et unités d’œuvre des services rendus, et de publier l’ensemble de ces données en Open Data.

Bénéfice immédiat : des citoyens experts, des media, s’en empareraient, et pourraient publier les performances des territoires et des élus ; les élus eux-mêmes pourraient faire faire ces comparaisons par leurs équipes.

Un gain majeur, rapide, et sûr à mon avis.

Résultat de ces courriers : jamais aucun retour, par aucun des députés approchés, de quelque bord que ce soit ! Serions-nous abandonnés ?

Propos recueillis par Jean-Baptiste Leon

La page de l’élection présidentielle est tournée, une autre, parlementaire celle-ci, s’ouvre. La réélection d’Emmanuel Macron et la composition de la nouvelle Assemblée nous imposent plus que jamais de poursuivre notre lutte pour la baisse des impôts et des dépenses publiques.

Message de Claude Garrec aux membre de Contribuables Associés


Emmanuel Macron, au débat de l’entre-deux-tours, le 20 avril 2022, a déclaré :
« Je ne veux pas augmenter les impôts. Je ne veux pas augmenter la dette, je veux commencer à la rembourser sous le quinquennat qui vient. »

On vous prend au mot, M. le Président !

On ne demanderait qu’à vous croire si vos actes n’avaient pas tant démenti vos paroles.

Où était donc votre majorité quand, à l’initiative de Contribuables Associés, le député Dino Cinieri a déposé en 2020 une proposition de loi pour un plan quinquennal de désendettement massif de la France ?

Entre 2017 et 2022, sur les cinq années que dure un mandat de député, Contribuables Associés a été à l’origine de 19 propositions de loi pour la défense des contribuables, la baisse des dépenses publiques et des impôts.

Notre association a organisé 14 réunions de travail avec les députés pour trouver les solutions aux problèmes auxquels notre pays fait face. Tous les députés ont été invités : nous n’y avons pas vu les soutiens de M. Macron, à une ou deux exceptions près.

Les partisans du Président ont fait barrage à l’ensemble de nos initiatives.

Résultat : la dette publique s’est accrue de 600 milliards d’euros en cinq ans. Seule la moitié de cette somme est imputable à la crise Covid. La dette atteint aujourd’hui le niveau record de 2 901,8 milliards d’euros. Plus de 43 000 euros par habitant…

Et les conséquences sont dramatiques : plus on recourt à l’endettement, plus on crée d’inflation. Or l’inflation, c’est l’impôt des pauvres et la spoliation des épargnants.

L’État doit arrêter d’injecter de l’argent pour dépenser toujours plus. C’est la seule façon d’empêcher la ruine de la France et d’éviter que les Français ne tombent dans la misère.

C’est cela que nous allons expliquer à tous les députés, en les rencontrant un par un.

Alors M. le Président, fini le temps des postures et des beaux discours.

La France est en grand danger avec une extrême gauche plus puissante que jamais. Notre pays sera bientôt en feu si rien n'est fait.

L’extrême-gauche de M. Mélenchon, c’est la volonté de faire subir aux contribuables 160 milliards d’impôts supplémentaires, c’est l’explosion des dépenses liées à l’immigration, c’est le rétablissement et le renforcement de l’ISF, c’est la fin de la radiation des chômeurs qui ne se présentent pas à leurs rendez-vous, c’est le RSA pris en compte dans le calcul de la retraite, c’est la protection renforcée des squatteurs au détriment des propriétaires…

Ceci n'est qu'un petit échantillon du programme de M. Mélenchon et de ses sbires.

Ce sont autant de choses contre lesquelles se bat Contribuables Associés depuis des années.

Si la NUPES est minoritaire à l’Assemblée, son pouvoir de nuisance n’en est pas moins considérable grâce à ses relais dans les médias menteurs et dans les arcanes du pouvoir, où un très grand nombre de hauts fonctionnaires roule de façon très assumée pour l’extrême-rouge.

Eric Coquerel, le nouveau président mélenchoniste de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, est issu de la Ligue communiste révolutionnaire. Tremblez contribuables…

C’est pourquoi nous, les Contribuables Associés, nous serons aussi présents à l’Assemblée pour contre-carrer leurs menées dévastatrices.

Chers amis, grâce à vous et avec vous, nous allons faire bouger les lignes. Dans les cinq années à venir, notre équipe va intensifier sa présence et son travail à l’Assemblée et au Sénat pour porter nos combats et vaincre!

C’est possible !!!

Nous y sommes déjà parvenus, en imposant contre une majorité de députés et sénateurs la suppression de la réserve parlementaire et la réforme des frais de mandat. Deux exemples parmi d’autres.

Plus de 10 ans de combat à chaque fois et la victoire au bout

Le 6 juillet prochain au Sénat, et à la rentrée à l’Assemblée, nous organisons deux grands rendez-vous avec les parlementaires, avec pour thème « Comment rendre le contrôle de la dépense publique efficace ».

Toute notre action au Parlement durant les années qui viennent sera concentrée sur cet objectif avec la baisse des impôts et de la dette publique.

Chers amis, Emmanuel Macron n’a plus une majorité à sa botte, le jeu est plus ouvert que jamais. Les nouveaux députés sont dans l’inconnu, différentes options se présentent à eux.

À nous, Contribuables Associés de faire pression sur eux pour les mener dans la bonne direction et les conduire à prendre les bonnes décisions.

Contribuables Associés a besoin de vous, la France a besoin de nous !

Aidez-nous à continuer ce travail et à porter la voix des contribuables, vous pouvez faire un don ici ou en cliquant ci-dessous.

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Le combat ne fait que commencer, je compte sur vous.

Claude Garrec, Secrétaire général de Contribuables Associés 

Claude Garrec qui sommes nous

 

Focus sur l’Histoire et la philosophie de l’impôt avec Jean-Baptiste Noé, Docteur en histoire économique (Sorbonne-Université), professeur de géopolitique et d'économie politique à l'Université catholique de l'Ouest (Angers) et à l'Institut Albert le Grand IRCOM (Lyon) et Rédacteur en chef de la revue de Géopolitique Conflits.

Il est notamment le co-auteur avec Victor Fouquet d’un ouvrage intitulé "La révolte fiscale. L’impôt : histoire, théories et avatars", édité chez Calmann-Lévy.

Cet entretien rappelle en premier lieu un point essentiel : derrière tout impôt, il y a pour le gouvernant une philosophie politique et anthropologique…

De l’Histoire des premiers impôts en France : gabelle, l’octroi, impôts du sang … aux impôts d’aujourd’hui, quelle a été l’évolution de la fiscalité en France ?

Quelles sont les différences entre les grandes familles d’impôt : impôt contributeur, impôt redistributeur et impôt comportemental ?

Quelles sont les philosophies politiques au-delà de tous ces impôts ?

Quel est l’impact de la Révolution française, de la Seconde Guerre mondiale sur la fiscalité d'aujourd'hui ?

Les révoltes françaises prennent source bien souvent dans des révoltes fiscales. Quelles sont la géographie et la sociologie de ces révoltes ?

Autant de questions que de réponses passionnantes et éclairantes, à retrouver dans la vidéo ci-dessous.[quix id='256' name='Vidéo Jean-Baptiste Noé']

 

Contribuables Associés, note les 577 députés en fonction de leur soutien public à des propositions de loi visant à diminuer les dépenses publiques et les impôts. Voici le palmarès des meilleurs députés. 

palmares argus deputes 2017 2022

La note des députés est également fonction de leur implication dans les réunions de travail organisées à l’Assemblée nationale par Contribuables Associés avec les députés, des experts et des représentants de la société civile.

Pour les cinq années de la législature 2017 – 2022, notre Argus des députés prend en compte 19 propositions de loi et de résolution proposées ou soutenues par Contribuables Associés, et 14 Réunions de travail à l’Assemblée nationale organisées par Contribuables Associés. pour en obtenir le détail c'est ici.

Le palmarès pour l’année 2019-2020 est le suivant :

1er sur 577 : Eric Pauget, député des Alpes-Maritimes 16,5/20

2 sur 577 : Laurence Trastour-Isnart, député des Alpes-Maritimes 16/20

3e sur 577 : Dino Cinieri, député de la Loire 15/20 

4ème sur 577 : Julien Ravier, député des Bouches-du-Rhône 14,5/20 

5ème sur 577 : Nathalie Serre, député du Rhône 14,5/20

6ème sur 577 Pierre Cordier, député des Ardennes 14/20

7ème sur 577 Didier Quentin, député de la Charente-Maritime 13,5/20

8ème sur 577 : Stéphane Viry, député des Vosges 13/20

9ème sur 577 Michel Herbillon, député du Val-de-Marne 13/20

10ème sur 577 : Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle 12,5/20

11ème sur 577 : Nathalie Porte, député du Calvados : 12/20

12ème sur 577 Marie-Christine Dalloz, député du Jura 12/20

13ème sur 577 Valérie Beauvais, député de la Marne 12/20

14ème sur 577 : Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin 12/20

15ème sur 577 : Annie Genevard, député du Doubs 11,5/20 

Pour connaître la note de votre député, consultez le site de l'Argus des députés

jeudi, 09 juin 2022

Cap sur les législatives !


Chers contribuables,

La page de l’élection présidentielle est tournée, une autre, parlementaire celle-ci, s’ouvre. bartolomé lenoir

Cette période fut particulièrement intense pour notre association : entretiens avec les candidats, tribunes dans les médias, articles d’analyse, études de fond, etc.

Nous nous sommes mobilisés sur tous les fronts. Je tiens à vous remercier tous pour votre soutien et plus particulièrement les 10 000 d’entre vous qui nous ont adressé leurs propositions pour la France.

Le programme de Contribuables Associés pour la France, accompagné de vos demandes, a été transmis à l’ensemble des candidats.

Nous avons demandé aux 12 candidats de prendre des engagements forts devant les membres de l’association.

Parmi eux, le député Alexandre Holroyd, relais officiel d’Emmanuel Macron, avec qui je me suis entretenu pendant la campagne. Son apologie du bilan du Président-Candidat ne m’a pas convaincu.

La réélection d’Emmanuel Macron nous impose plus que jamais de poursuivre notre lutte pour la baisse des impôts et des dépenses publiques.

Un enjeu essentiel a été quasiment occulté de cette campagne : l’avenir de l’école et de nos enfants.

L’Éducation nationale représente pourtant le premier poste budgétaire de l’État. C ’est pourquoi nous avons tenu à donner la parole à Anne Coffinier qui se bat pour la liberté scolaire.

Vous retrouvez cet entretien (et les autres aussi) sur notre site internet Touscontribuables.org.

Autre élection, nouvelle mobilisation : les législatives.

Comme vous le savez, nous sommes très présents à l’Assemblée où nous faisons un grand travail d’information et de pression sur les députés.

Ce numéro spécial voit la parution de notre Argus des députés pour la législature 2017 – 2022.

Avant d’aller voter, consultez la note de votre député.

À compter du mois de juin, nous intensifierons encore notre présence auprès des nouveaux élus.

Le combat continue.

Article extrait de Tous contribuables n°23 Juin-Août 2022.

L’État a dépensé 9 milliards d’euros pour les associations en 2020, dont 7,3 milliards sous forme de subventions. En 2016, le montant n’était «que» de 4,7 milliards d’euros. Prêts et dons aux pays pauvres, hébergement des demandeurs d'asile, fonctionnaires du ministère des Finances. Voici les 12 associations les plus aidées en 2020 (dernières données disponibles).

La mission du budget général la plus gourmande en termes de subventions est celle qui a trait à l’«Égalité des territoires et logement», suivie de la mission «Enseignement scolaire» et de la mission «Solidarité, insertion et égalité des chances».

 subventions associations 2020 infographie

À la différence de ces structures subventionnées, Contribuables Associés ne vit que de la générosité et de l’engagement de ses membres.

Défendant les contribuables avec acharnement depuis plus de 30 ans, notre association est la preuve vivante que l’on peut connaître une vraie pérennité, sans réclamer un seul sou d’argent public.

Notre pays compte 577 députés et 348 sénateurs. Le coût de l’Assemblée nationale est de 608,7 millions d’euros pour 2022.

Contribuables Associés milite pour la diminution du nombre de parlementaires pour atteindre le nombre de 400 députés et de 200 sénateurs, tant pour diminuer les coûts induits que pour redonner toute sa place au Parlement.

Notre credo pour la démocratie : moins de graisse et plus de muscles.

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